16 mai 2018
Moulmein (ou encore « Mawlamyine » ou « Mawlamyaing »… Décidément, l’orthographe des villes birmanes ne nous aide pas à nous repérer !) est aujourd’hui la troisième ville du pays, avec ses 500 000 habitants. Ancienne capitale de l’état Birman, administrée à l’époque par les britanniques, Moulmein est un formidable hub de transport maritime grâce à son accès direct sur l’Océan Indien tout en étant idéalement située sur le delta du Salouen, à l’embranchement des rivières Gyaing et Donthami qui s’enfoncent dans les terres birmanes.
En arrivant de Hpa-An, nous aurions aimé atteindre Moulmein par la voie maritime, mais malheureusement, William se remettant à peine de sa turista, nous avons opté pour un trajet en bus, un peu plus rapide : nous mettrons donc 2h pour faire le trajet de 60 km qui rallie Hpa-An à Moulmein.
Voici la vidéo de notre visite de la ville de Moulmein
Notre arrivée à Moulmein
Nous posons le pied à Moulmein aux environs de 14h00, William se sent un peu mieux et nous trouvons rapidement une chambre avec climatisation située dans un hôtel à proximité de la rivière – le thermomètre frise les 35°C la nuit, sans vent…
Comme l’heure est déjà bien avancée, nous en profitons pour visiter les environs à pieds.
Sur le chemin, nous voyons une procession de fidèles, très bruyante, dont l’avancée est rythmée par des percussions endiablées. Sous nos yeux ahuris passent des hommes torses nus, tractant un charriot à l’aide de chaînes attachées à la peau du dos par des crochets et des anneaux métalliques !!! Regardez bien la photo de droite : âmes sensibles s’abstenir… On pense qu’il s’agissait d’une cérémonie indouiste.
Circuit des pagodes
Moulmein est surnommée « la Colline des Pagodes », et on comprend pourquoi : toute une flopée de pagodes, temples et monastères se concentrent sur les hauteurs de la ville.
Nous commençons notre visite par la pagode Mahamuni. Manque de pot pour nous, elle était fermée ! Dommage, car elle abrite le Bouddha Mahamuni, statue de 4 mètres de haut, constituée de plus de 6 tonnes de bronze et d’or ! Les fidèles viennent tous les jours coller de nouvelles petites feuilles d’or à la jupe du bouddha (comme William avait fait au Rocher d’Or de Kinpun), lui donnant un aspect moutonneux.
Sur cette photo, on voit l’entrée de la pagode, où l’on peut apercevoir le pyatthat (toit) à sept degrés sous lequel repose la statue.
A quelques pas de la pagode Mahamuni, dans un temple un peu caché, se trouve un superbe bouddha en bambou. Des bouddhas, on en a vu des tas, mais des comme celui-là, jamais encore !
Nous continuons notre promenade en direction de la pagode Kyaikthanlan. Cette pagode, juchée sur le plus haut point de la colline, est réputée pour offrir une vue panoramique à 360° sur la ville et le fleuve. On y accède par des passerelles couvertes arrivant des quatre points cardinaux.
Pour redescendre et rejoindre la route principale, nous avons emprunté la spectaculaire passerelle « Est » :
Vue d’en haut, la pagode semble nager dans une mer de verdure.
Nous continuons notre exploration : la pagode Kyaikthanlan abrite à ce qu’il paraît une relique d’un cheveu de bouddha, des manuscrits du Tripitaka (les textes du canon bouddhique) et des images en or de bouddha. Elle est entourée de 34 pagodes plus petites, appelées « Zediyan » (cf. photo ci-dessous)
Nous profitons de la terrasse de la pagode pour regarder le coucher de soleil. Nous laissons filer le temps avec le fleuve en contrebas, en discutant avec une jeune touriste européenne venue elle-aussi observer la fin du jour. Une petite birmane, le visage tartiné de thanaka, nous interrompt pour se faire prendre en photo avec Claire. Les habits en Asie nous font parfois penser à des tenues de pyjamas, souples, fins et confortables. Celui de cette petite était particulièrement superbe.
Ce spot est reconnu pour ses superbes couchers de soleil. Malheureusement pour nous, la météo ne sera pas de notre côté ce jour-là et l’horizon est épaissi d’une large couche de nuages. Cela ne nous empêchera pas de rester là à flâner nonchalamment, assis dans la pagode, les pieds nus.
En repartant, la pagode Kyaikthanlan s’est éclairée : elle brille de mille feux sur la ville.
Le lendemain, après la visite du bouddha couché (cf. plus bas), nous terminons la journée par deux autres temples sur la colline : la pagode U Zina, où nous nous arrêtons quelques instants pour le coucher de soleil, mais qui n’est pas plus remarquable que la veille.
Ainsi qu’un temple hindou, Sri Shamuganathar Swami Temple, tout de blanc vêtu. Dommage pour nous, il commençait à faire nuit et nous n’avons pas pu rentrer dans ce temple. Il nous semblait beau, et nous aurions voulu y retourner en journée, mais nous n’avons pas eu l’occasion de repasser dans le coin.
Circuit des bâtiments coloniaux
Nous avons fait un deuxième circuit dans Moulmein, pour voir une autre facette de la ville, sur les contrebas de la colline : celle d’une ancienne colonie britannique abritant de nombreux bâtiments coloniaux. On se croirait parfois presque en Europe.
Le contraste avec le Moulmein traditionnel, y est parfois saisissant.
La ville abrite de nombreuses mosquées, dont certaines sont très belles. Ces mosquées viennent également de l’époque coloniale, où il y avait eu une importante vague d’immigration indienne. Ci-dessous la mosquée Surtee Sunni Jamae Masjid.

Circuit en moto : le plus grand bouddha couché au monde Win Sein Taw Ya
Pour continuer notre exploration des environs lors de notre deuxième jour, nous nous mettons en quête d’une moto
Infos pratiques :
Location moto 10 000 kyats/jour, soit 6 €
Nous partons ensuite en direction du plus grand bouddha couché au monde. Mais pas le plus grand tout court, car il existe ailleurs « le plus grand bouddha assis », « le plus grand bouddha debout », « le plus grand bouddha qui cligne d’un œil »… Bon, ce « plus grand bouddha-là » est couché et semble entamer sa sieste.
Après avoir roulé 20 kilomètres en ligne droite, avec pas grand chose d’intéressant sur la route, nous arrivons sur les lieux :
Bon… il n’est pas très beau, mais bigre qu’il est grand !!! Il mesure plus de 180 mètres de long. Rien qu’un de ses cils mesure déjà 1 mètre !
Regardez donc la taille de l’oreille :
Mais il est encore en construction, ou plutôt il n’a jamais été fini : il y a encore des échafaudages par-ci par-là, la structure du béton armé est nu à quelques endroits, la peinture n’est pas finie, etc. Mais le plus troublant et que le chantier semble être au point mort. Nous n’avons croisé aucun ouvrier !
On se demande même pourquoi certaines parties du bouddha ne sont pas interdites à la visite tellement c’est le chantier. Mieux vaut être vacciné contre le tétanos au cas où on trébucherait sur un clou rouillé… Et oublions les balustrades de sécurité !
Voici les yeux du bouddha en construction :
Apparemment, les travaux seraient arrêtés depuis des années en raison d’un manque de budget, et ce sont les donations des visiteurs et des fidèles qui feraient avancer le chantier, mais à un rythme trèèèèèèèèèèèèèèès lent.
On a même vu un petit panneau indiquant le montant des donations permettant de participer aux travaux : 1000 Kyats (60 cts) pour une plaque en céramique servant à couvrir la tête ou les cheveux sacrés, 3000 Kyats (2€) pour 24h d’électricité, 5000 Kyats (3€) pour un sac de ciment… jusqu’à 30 000 Kyats (20 €) pour un chargement de cailloux ! A vot’bon cœur, M’sieurs Dames !!
Ce bouddha-là est tellement grand qu’il y a même une sorte de musée sur trois niveaux à l’intérieur. On y trouve une succession de scènes (sûrement de la vie de bouddha) et de dioramas sculptés dans du plâtre.
On rit devant quelques scènes (certaines sont vraiment gores !), mais dans l’ensemble, la visite manque de charme et on a plutôt l’impression d’être dans un parc d’attraction low cost ultra-kitsch plutôt qu’un lieu de recueillement et de spiritualité.
Et pour continuer dans le kitsch, des panneaux de décor dont on pourrait croire qu’ils ont été fait avec les textures de Microsoft Word 98 :
On a croisé quand même quelques jolies statues :
Situé juste en face de ce bouddha, se trouve le squelette d’un deuxième bouddha. Alors que le premier n’est même pas terminé, les birmans se sont lancés dans la construction d’un autre bouddha encore plus grand ! Haaaa, la folie des grandeurs !! Bien sûr, lui aussi n’avance pas depuis belle lurette, et ce dernier n’est pas visitable : il n’y a que l’ossature pour le moment.
Sur le chemin du retour, on suit toute une procession de statues de moines menant au grand bouddha couché. Elles aussi sont finies à moitié. On dirait que la petite main qui les construisait et les peignait s’est arrêtée en cours de route, comme un gamin qui se lasse de son jouet :
Infos pratiques :
Droit d’entrée sur le site du Bouddha Couché : 2 000 kyats/personne (soit environ 1.33€)
En repartant, nous nous sommes arrêtés pour grimper sur la colline de l’autre côté de la route : la montagne et pagode Kyauktalon Taung, qui nous a offert un beau point de vue sur la campagne environnante. Une belle occasion de faire voler le drone !
Le monastère Pa Auk Tawya
Sur la route du retour, on s’arrête visiter le monastère Pa Auk Tawya, le plus grand centre de méditation du pays. Pas grand chose à voir mais l’ambiance y est hyper calme. Par contre, le lieu a attisé notre curiosité, et nous nous sommes renseignés par la suite…
Ce monastère bouddhiste de tradition Theravādaa, a été construit en 1926 et accueille jusqu’à 1800 personnes, dont plus de 300 moines, nonnes et pratiquants laïques étrangers venant de plus de vingt pays différents. Il est possible d’y passer la nuit, ou venir faire une retraite de méditation sur un plus long séjour. L’hébergement ainsi que deux repas par jour sont gratuitement offerts aux pratiquants du centre.
Il était rigolo de se promener parmi les cabanes des méditants (appelées « kuṭi »), où l’on pouvait voir les toges des moines sécher au soleil. On ne voit quand même pas ça tous les jours !
On a également repéré quelques détails amusants sur les habitudes de vie dans ce centre:
Des petits exercices pour activer la circulation du sang dans les mains. A répéter deux à trois fois par jour, pour réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires
Des logigrammes pour savoir de quelle maladie on souffre, en fonction de nos symptômes (avec/sans sueurs froides, avec/sans sensation de soif, etc.)
Le rituel pour boire du jus de fruit :
« Recevoir et boire du jus : asseyez-vous de manière vénérable, recevez votre jus dans une attitude vénérable, buvez votre jus de manière vénérable. Retenez-vous de parler et recentrer vous sur votre méditation. Quand vous avez fini de boire votre jus, levez-vous de manière vénérable. Ne vous asseyez pas pour parler. » Tout un programme !!
En fait, on apprendra plus tard que « le très vénérable Pa-Auk Tawya Sayadaw Āciṇṇa » est en fait l’abbé actuel et l’enseignant principal du monastère. « Sayadaw » est un titre honorifique, signifiant « très respecté ».
La vie dans le monastère est bien réglée. Les résidents ne sont pas là pour rigoler ! Ici, on vient pour méditer, sous la houlette du Vénérable Pa-Auk Tawya Sayadaw et de ses professeurs de méditation. Les assises en groupe de méditation s’enchaînent de l’aube au soir : 4h-5h30, 7h30-9h, 13h14h30, 15h30-17h et 18h-19h30. Et entre temps, les méditants sont encouragés à poursuivre la méditation entre deux p’tits créneaux, que ce soit débout, allongé ou assis ! En moyenne, un résident passe donc plus de 7h par jour en méditation assise, dans une des salles de méditation comme celle ci-dessous.
Comme dit précédemment, deux repas par jour sont offerts aux résidents par le centre. Mais la cérémonie des repas est un peu particulière…
Les repas végétariens sont servis dans la Piṇḍapātasāla (salle des dons) : petit-déjeuner à 5h30 et déjeuner à 10h. Jusqu’au lendemain, les méditants se nourriront avec leur esprit.
« Piṇḍapāta » signifie littéralement « celui qui collecte de la nourriture à l’aide du bol ». C’est le rituel pour les moines bouddhistes, les bhikkhus, qui consiste à défiler dans le calme absolu pour recevoir des dons de nourriture, à l’aide d’un bol appelé patta. Nous avions pu voir une telle procession à Muang Ngoy, au Laos. En effet, hormis quelques effets personnels (une toge, une ceinture, un patta, un rasoir, un nécessaire à couture pour réparer ses vêtements et un filtre à eau pour ôter les être vivants de son eau), le moine n’a le droit à aucune possession. Ces tournées de recueil de nourriture sont régies par un code de conduite strict et très précis : la procession se fait en file unique, avec un ordre bien particulier, selon la catégorie (moines, nonnes, novices, étrangers…), l’âge ou le nombre d’années de vie religieuse.
Tous les résidents doivent respecter des règles, encourageant le développement de la concentration. Un minima de 8 préceptes sont applicables à tous, mêmes aux laïques :
- S’abstenir de la destruction de la vie (dont les insectes).
- S’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné.
- S’abstenir de la non-chasteté (toute sorte d’activité sexuelle).
- S’abstenir de paroles incorrectes.
- S’abstenir de la consommation de vins, liqueurs et d’autres intoxicants (incluant les drogues récréatives).
- S’abstenir de manger l’après midi.
- S’abstenir de danse, de chant, de musique et de spectacles (toute forme de divertissement), et des ornements du corps – l’utilisation de bijoux, de parfums et de cosmétiques.
- S’abstenir d’utiliser des lits hauts et larges (luxueux).
Pour les moines, nonnes et novices, un précepte supplémentaire leur interdit la manipulation, l’utilisation ou la possession d’or et d’argent (y compris les espèces, les cartes bancaires et chèques).
Alors, une petite retraite, ça vous tente ?
Circuit en barque : Shampoo Island
Nous avons pris une barque pour rejoindre en quelques minutes la minuscule « Île du Shampoing », tirant son nom d’une cérémonie qui s’y déroulait autrefois. Comme son nom l’indique, cette cérémonie consistait à laver les cheveux de sa Majesté le roi de Birmanie, à l’aide d’eau de source provenant de l’île.
L’île est située à proximité immédiate de l’immense pont qui enjambe le delta. Malgré le passage incessant des voitures, il règne sur l’île une ambiance paisible. Nous faisons le tour pieds nus, car toute l’île est un lieu de culte, avec plusieurs petites temples. Elle est recouverte de palmiers et de plantes ornementales. On se croirait un peu dans la jungle.
Sur l’île se trouve un monastère encore actif, avec de nombreux moines y résidant. Nous avons même vu quelques moines féminins – habillées d’une toge de couleur rose. Mais nous n’avons pas vu visiter le monastère, réservé aux fidèles. Et certaines zones ne sont ouvertes qu’aux femmes.
Nous croisons toute une portée de petits chiots tous mignons et tous fous, qui nous ravirons quelques minutes avec leurs bouilles malicieuses !
Le tour de l’île est rapide, mais nous prenons notre temps pour flâner au bord de l’eau, explorer chaque recoin et porter attention au moindre petit détail. On a même fait une petite sieste sur un banc, à l’ombre d’un palmier…
Infos pratiques :
1000 kyats le mini-trajet en bateau pour rejoindre Shampoo Island (soit environ 0.60€)
BIM ! Turista rebelote
Après William quelques jours plus tôt à Hpa-An, cette fois c’est au tour de Claire de se retrouver alitée dans notre chambre d’hôtel, pendant que William fait le ravitaillement en riz blanc et canette de Coca-Cola pour sustenter Claire.
Malgré l’égalisation quelques jours auparavant (3 partout, rouleau de PQ au centre), le nouveau score Turista du Tour du monde est maintenant de « Claire 4 – 3 William ».
Nous avions initialement prévu de nous rendre à Daweï, situé à la pointe sud du pays et réputé pour ses plages sauvages. La zone s’est récemment ouverte au tourisme et partir à l’aventure dans ce coin reculé et hors des sentiers battus nous tentait bien. Nous avions pris des billets de bus pour un départ le lendemain matin. Mais c’était sans compter les aléas digestifs… Claire avait beau dire « ça va aller, ça va aller », au petit matin, il a bien fallu se rendre à l’évidence, ça n’allait pas aller ! Tant pis pour le bus (on l’aura payé pour rien) nous restons à Moulmein. Nous aviserons de la suite du programme une fois que Claire sera rétablie. D’ici là, nous restons une nuit de plus à l’hôtel : blog et siestes au programme.
Mais on ne se laisse pas abattre : le soir nous dînons au CINDIRELLA, avec une bonne bouteille de vin rouge pour fêter l’anniversaire de Claire le lendemain (16 mai). Mais le repas ne sera pas aussi bon que le nectar rouge : viande trop cuite, purée sèche, sauce en gelée, légumes à priori surgelés… Le cadre est joli et le service aux petits soins, mais la qualité des plats n’est pas au rendez-vous. Dommage !
Le lendemain nous passons tranquillement la matinée dans notre chambre, à écrire sur le blog et jouer à quelques jeux. L’après-midi, Claire se sent un petit peu mieux alors on sort pour faire un tour des bâtiments coloniaux de la ville. Ce n’est pas très folichon comme jour d’anniversaire, mais tant pis.
De retour dans notre chambre, nous faisons un point sur notre itinéraire au Myanmar et c’est un fait : le temps nous manque ! Le visa n’est que de 28 jours, pas un de plus, et comme notre planning devient tendu à cause de notre double turista désynchronisée (si on était tombé malade en même temps, on n’aurait pas perdu autant de temps!), nous décidons d’abandonner notre projet de visiter la région de Daweï. Tant pis pour cette fois-ci !
A la place , nous nous dirigerons vers le nord du Pays. L’état de santé de Claire s’améliore rapidement, alors nous décidons de prendre un bus pour Kalaw le jour-même à 19h00. La décision n’a pas été facile, car Kalaw est située en plein cœur du Pays et c’est presque 700 kilomètres de route qui nous attendent !
Infos pratiques :
Bus Moulmein-Daweï : 13 000 kyats/pers soit environ 8.66€/pers – trajet payé et perdu pour cause de maladie!
Bus Moulmein-Kalaw : 20 000 kyats/pers soit environ 13.336€/pers – trajet payé et perdu pour cause de maladie!
Où manger à Moulmein ?
Street food au Night Market : sur les quais du fleuve, nous avons trouvé notre bonheur avec une bière fraîche et des nouilles sautées. Le stand avait même des tables pour prendre le temps de déguster leurs plats sans se presser.
Grandfather and Grandmother restaurant : nous sommes allés plusieurs fois dans ce restaurant familial, qui sert des plats simples, copieux et pas chers. Il est rempli de clients locaux, pour nous c’est bon signe ! On a apprécié prendre nos repas sur la petite terrasse, face à la rivière.
Où dormir ?
Nous avons logé à l’hôtel Sandawood, qui fait plutôt chic avec son comptoir en marbre et son hôtesse d’accueil. Par contre, le personnel n’est pas très arrangeant : aucune négo possible ! Bon, tant pis pour cette fois, on voulait une chambre avec clim et salle de bain privée
Infos pratiques :
Une chambre double à l’hôtel Sandawood : 26 250 kyats / nuit, déjeuner compris, soit 16,50€
Bilan ?
Moulmein n’est clairement pas une étape incontournable du Myanmar. Au final, nous sommes restés sur place 4 jours mais cela ne valait pas le coup de rester aussi longtemps. Encore une fois, la turista aura eu raison de nous !
On a aimé :
- la route pour rejoindre le Bouddha
- le point de vue de Kyauktalon Taung
- la quiétude de Shampoo Island
- le grand bouddha couché, pourtant ouvert au public alors que l’extérieur est resté en travaux depuis des années et l’intérieur est toujours en chantier. Et les dioramas super-kitsch à l’intérieur nous auront bien fait marrer. Pittoresque !
On a moins aimé :
- la double combo désynchronisée de turista, qui nous a vraiment cassé le rythme !
On aurait aimé :
- avoir le temps de continuer notre route vers le sud du Myanmar pour visiter Daweï et ses plages sauvages
Pas trop tentée pour faire une retraite à Pa Auk…..😏
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Je pense qu’il faut être un féru de médiation pour y passer quelques jours ! Après c’est calme et serein 😊
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