(J+251) Cambodge – Siem Reap et les temples d’Angkor

Siem Reap est la ville d’accès pour les célèbres temples d’Angkor, construits du 9e au 15e siècle sous l’empire khmer. Mais ce n’est pas tout : Siem Reap est situé au bord du lac Tonlé Sap, formidable zone naturelle d’importance pour sa biodiversité mais également pour son rôle régulateur lors des crues et sécheresses. De nombreux villages de pêcheurs flottants ou sur pilotis bordent ce lac.

23 avril 2018

Ah ! Siem Reap et les fameux temples d’Angkor. On attendait ça avec impatience !

Après avoir passé quelques temps avec les éléphants à Mondulkiri, il est temps pour nous de traverser la moitié du pays, d’Est en Ouest, pour rejoindre la ville de Siem Reap : la base d’expédition pour visiter les temples.

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Sommaire de cet article :

  1. Le trajet Mondulkiri – Siem Reap
  2. Notre vidéo du séjour
  3. Siem Reap, la base logistique
  4. Histoire des temples d’Angkor
  5. Les villages de pêcheurs sur le lac Tonlé Sap et le temple de Beng Melea [jour 1]
  6. La Petite Boucle des temples d’Angkor [jour 2]
  7. La Grande Boucle des temples d’Angkor [jour 3]
  8. Le temple de Banteay Srei et le Musée des Mines [jour 4]
  9. Nos bonnes adresses sur Siem Reap
  10. Où nous avons logé sur Siem Reap
  11. Bilan

1. Le trajet Mondulkiri – Siem Reap

Nous voyageons depuis maintenant presque 9 mois, et on a perdu le compte du nombre d’heures passées dans les bus. Et pourtant, nous n’avions jamais rencontré de problème… Jusqu’à maintenant !

Nous quittons Mondulkiri aux environs de 06h30 du matin, à bord d’un mini-van. C’est sûrement personnel, mais nous n’aimons pas trop ce moyen de locomotion : ça va certes un peu plus vite qu’un gros bus « standard », mais on trouve que le confort est vraiment minimal : pas de place pour les jambes, impossible de sortir son mini-pc pour bosser sur le blog, sièges droits comme des « i », non inclinables… Bonjour les cervicales en compote quand on essaie de roupiller dans un van sans appuie-têtes !

Cette fois-ci, nous n’avons pas le choix, ce sera un mini-van ou rien. Mais on a relativement de la chance : le mini-van est plein mais il n’est pas en sur-capacité.

Le trajet se déroule bien durant quelques heures, jusqu’à ce que le véhicule décide…tout simplement d’arrêter de rouler ! Du coup, tout le monde descend sans trop comprendre ce qu’il se passe, sous une chaleur écrasante pour corser le tout. Heureusement, nous étions en train de traverser un petit village : du coup on en profite pour trouver un petit restaurant et on se réfugie sous les brasseurs d’air pour déjeuner.

Au bout de deux heures d’attente, le conducteur du van nous fait enfin signe : il a fait venir un bus et nous pouvons reprendre la route. Tant pis pour le mini-van, qui restera sur le bas-côté !

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Infos Pratiques :
Bus de jour Mondolkiri – Siem Reap : 12 heures de bus (530 kilomètres) pour 68 000 riels par personne (soit 17$)

2. La vidéo de notre séjour à Siem Reap et les temples d’Angkor

 

3. Siem Reap, la base logistique

Siem Reap, ville de 180 000 habitants, est traversée par la rivière du même nom qui se déverse dans le lac Tonlé Sap.

C’est une ville assez dynamique, en plein essor touristique avec un nombre de voyageurs croissant qui viennent visiter le site d’Angkor, à quelques kilomètres au Nord de Siem Reap.

La rue la plus animée s’appelle la « Pub Street« , remplie de restaurants, bars, pubs et discothèques. Nous n’y croiserons que très peu de locaux, et beaucoup BEAUCOUP de touristes. Pour l’authenticité il faudra repasser. Mais ailleurs !

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Par contre, c’est ici où nous trouverons notre bonheur en terme de restauration ! Sushis, western-food, italien… Pas très local certes, mais de temps en temps ça fait du bien pour le moral ! (On en parle en fin d’article)

Juste à côté se trouve le Night Market, très touristique et remplis de produits standardisés annoncés bien trop chers comme dans bon nombre de marchés de nuit en Asie. Par contre, les lumières sont plutôt jolies. Il y a également un marché artisanal, a priori plus typique, mais qui était fermé quand nous y sommes passés.

 

 

 

 

4. Histoire des temples d’Angkor

La période d’Angkor recouvre plus de 600 ans d’histoire, de 802 à 1432 après JC. Tout a commencé avec le règne de Jayavarman II, qui a été le premier à réunir les royaumes rivaux sous la bannière de l’Empire khmer, désignant Angkor pour capitale. Le territoire de l’empire couvrait alors tout le Sud-Est asiatique.

Jayavarman II s’est autoproclamé devaraja, dieu-roi, c’est-à-dire le représentant sur terre du dieu hindou Shiva. Il a fait construire un premier « temple-montagne » à Phnom Kulen : un temple construit au sommet d’une pyramide à plusieurs étages, symbolisant le Mont Méru. A l’image du Mont Olympe pour les dieux grecs, le Mont Méru est la montagne sacrée de la foi hindouiste située au centre de l’univers, où habite le dieu Shiva.

Pour expliquer les temples d’Angkor simplement : des dizaines de « dieux-rois » se sont succédés et ont été des bâtisseurs de temples chevronnés. Ils érigeaient le plus souvent des « temples-montagnes », de préférence sur une colline naturelle (ou artificielle s’ils n’avaient rien sous le coude). Le petit jeu était de surpasser les constructions de leurs prédécesseurs, jusqu’à atteindre l’apothéose avec Angkor Wat, le plus grand édifice religieux du monde.

Le dernier dieu-roi était Jayavarman VII, le « roi des dieux-rois ». Il a été un constructeur prolifique puisqu’il a fait bâtir dans le site des temples d’Angkor l’impressionnant temple Bayon, le monastère Banteay Kdei, le magnifique temple Ta Prohm, la cité Angkor Thom mais aussi Preah Khan, Ta Som et Neak Pean. Jayavarman VII s’est aussi engagé dans de nombreux travaux publics, constructions de routes, écoles et hôpitaux à travers tout l’empire.

Ce n’est que dans les années 1860 qu’un explorateur français, Henri Mouhot, a (re)découvert et fait connaître les temples d’Angkor. Il faudra attendre 1907 pour l’arrivée des premiers touristes, au nombre de 200 la première année ! Les temples ayant été laissés à l’abandon dans la jungle pendant plusieurs siècles, d’importants travaux de défrichage ont été nécessaires. En effet, la majorité des sites sont en grès qui tend à se dissoudre avec le temps et l’humidité ambiante. La forêt a repris ses droits et sur certains sites, comme Ta Prohm ou Beng Melea, la végétation est particulièrement intrusive. Le retrait de certains arbres, dont les racines s’entremêlent dans les briques des temples, est aujourd’hui quasiment impossible sans risquer de démolir toute la structure. Un équilibre étroit entre homme et nature, ce qui fait tout le charme du site…

Le site d’Angkor est classé Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992.

5. Le village de pêcheurs sur le lac Tonlé Sap et le temple de Beng Melea [jour 1]

Pour notre première journée à Siem Reap, nous décidons de louer une moto afin de partir explorer les environs.

Les villages de pêcheurs

Avant d’attaquer l’attraction principale de Siem Reap (à savoir les temples d’Angkor), nous avons souhaité explorer un peu les environs, autour du lac Tonlé Sap, qui signifie tout simplement le  » grand lac » en cambodgien.

Le Tonlé Sap est un immense lac qui se gonfle et se dégonfle au grès de la mousson : à la saison des pluies, son volume d’eau est multiplié par 70 et le niveau grimpe de presque 10 mètres ! C’est le plus grand lac d’eau douce d’Asie du Sud-Est et il constitue un formidable écosystème de première importance.

Le site regorge de vie, aussi bien sous l’eau que sur l’eau, et en 1997, l’UNESCO lui a donné le statut de Réserve de Biosphère.

Le lac est bordé de plusieurs villages de pêcheurs : certains villages sont entièrement flottants, d’autres sont sur des pilotis de 10 mètres de haut. Les plus proches de Siem Reap sont pris d’assaut par la masse de touristes, qui partent les visiter en excursion à la journée, tandis que les villages les plus éloignés sont plus au calme.

En gros, après quelques recherches sur Internet et dans notre guide, nous notons 4 villages principaux situés à une distance raisonnable de Siem Reap pour un trip à la journée :

  1. Chong Kneas : c’est le village de pêcheurs le plus proche de Siem Reap, situé à 12 kilomètres de la ville. Tout est fait pour accueillir un tourisme de masse, et avec son lot d’arnaques à la clef
  2. Kompong Phluk : situé à 30 kilomètres de la ville, un peu plus authentique que Chong Kneas. C’est un village qui comprend en majorité des maisons sur pilotis de 6 mètres de hauteur. A proximité du village se trouve une forêt noyée dont les arbres pétrifiés se révèlent lors de la saison sèche.
  3. Mechrey : situé à 20 kilomètres de la ville, un minuscule village flottant très peu ciblé par le tourisme
  4. Kampong Khleang : situé à 50 kilomètres de la ville. Abritant une des plus grandes communautés du lac, c’est davantage une ville qu’un village. Il présente l’avantage d’être assez peu visité et d’être -2en-1 avec une partie des habitations sur pilotis, et l’autre flottant au milieu du lac

Nous choisissons de visiter le village de Kampong Khleang, qui nous semble être un bon compromis entre authenticité, distance de la ville et qui proposerait des choses intéressantes à voir. On se dit aussi que ce sera déjà la cohue pour les prochains jours lorsque nous commencerons à mettre un pied aux temples d’Angkor, et qu’un peu de calme avant la tempête ne sera pas de refus.

Après avoir bifurqué de la route principale, nous longeons la route qui mène au lac. En arrivant au village, nous passons par les premières maisons sur pilotis. La différence de hauteur est impressionnante entre le côté « route » et le côté « lac ».

 

 

 

 

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Puis nous arrivons au mini-port d’où partent les bateaux touristiques.

Nous ne sommes que 4 pour un grand bateau d’une capacité de presque 20 personnes : le pilote, son co-pilote et nous-même…

On embarque sur le bateau, moteur vrombissant. En s’approchant de plus près, on s’aperçoit qu’en réalité ce sont des moteurs de voiture qui sont utilisés ! Le poste de pilotage est également étonnant : il est bricolé avec un ingénieux système de cordes et de poulies et un volant de voiture.

 

 

 

 

On remonte le chenal en passant devant une multitude de maisons sur pilotis. Nous visitons ce village en saison sèche, ce qui est très impressionnant car les constructions sont mises à nu : nous sommes sidérés de voir ces maisons en bois sur des échafaudages en bambou de 10 mètres de haut. Parfois, on se demande comment elles tiennent debout…

 

 

 

 

Dans le chenal qui s’élargit, nous croisons des pêcheurs qui récupèrent leur filets de pêche

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Des gens qui rentrent chez eux en pagayant tranquillement

Des « maisons-bateaux »

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Une école flottante

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Une supérette flottante, qui vend des articles de tous les jours comme… des hélices de bateau par exemple ! Normal normal…

Enfin, nous nous arrêtons en plein milieu du lac, dans la partie flottante du village.

 

 

 

 

L’eau s’étend à perte de vue et nous ne distinguons même pas les limites du lac.

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Ici, pas de bruits de scooter ou de voiture. On surprend juste quelques bribes de conversations qui s’échappent des fenêtres des maisons flottantes : William reconnaît la langue vietnamienne. Le batelier nous informe qu’il y a beaucoup d’immigrés vietnamiens ici, principalement des descendants des militaires Nord-Vietnamiens venus faire la guerre ici au Cambodge, et qui sont restés dans ce pays après la fin des conflits.

Après une courte pause d’une dizaine de minutes au milieu du lac, nous reprenons exactement le chemin inverse et nous récupérons notre moto pour continuer la visite : nous partons pour le temple de Beng Mealea.

Infos Pratiques :
Location de la moto 125cc automatique : 10 $US/jour hors essence

Bateau touristique à Kampong Khleang : 15 $US/personne. Auparavant, le prix était fixe par bateau et plus on était nombreux et plus le coût par personne était bas. Maintenant la politique a changé : c’est un prix fixe par personne.

Le temple de Beng Mealea

Arrivés sur les lieux, nous découvrons un panneau : autour du temple, une zone de 1 600 000 m² a été déminée et il a été retrouvé 438 mines anti-personnel et 808 UXO (UneXploded Ordnance… Des objets explosifs qui n’ont pas explosé mais qui sont toujours actifs!).

Le déminage de la zone est un travail de fourmi qui a débuté début 2003 et qui continue encore aujourd’hui.

Bon… Cette pancarte n’est pas très rassurante et nous veillerons à bien rester confinés sur les chemins balisés officiellement.

Le temple de Beng Melea a été construit entre 1112 et 1152 par le même roi qui a ordonné le mythique temple Angkor Wat, Suryavarman II.

Situé au milieu de la jungle, ce temple est absolument magnifique. Une ambiance calme et mystérieuse recouvre le site qui a été peu à peu envahi par la végétation.

 

 

 

 

Pour notre premier temple, on commence fort !

Infos pratiques :
Coût d’accès au temple de Beng Meala : 5 $US/personne

6. La Petite Boucle des temples d’Angkor [jour 2]

Les histoires sérieuses commencent ! On est chaud comme des beignets ! Angkor Wat nous voici !

Point important : sur le site des temples d’Angkor, les scooters seraient apparemment interdits pour les touristes. Et bien évidemment, les tuk-tuks en profitent et essaient de nous vendre des trips à la journée sur Angkor. Du coup, on a l’impression de se faire forcer la main, on n’aime pas ça, alors au diable la mafia des tuk-tuks : on visitera Angkor Wat à l’huile de genou et à la sueur de notre front : en vélo ! On est des fous, on est des dingues, on mange des guêpes !

Mais c’était sans compter notre faux départ…

On nous avait donné l’astuce d’acheter le billet en fin d’après-midi, pour avoir ainsi droit à un accès gratuit sur le site d’Angkor en fin de journée et ainsi assister à un coucher de soleil.

On avait bien essayé d’y aller la veille mais les guichets fermaient à 17h00 heures et on avait loupé notre coup. La faute au temple de Beng Melea qui nous a envoûté et sur lequel nous avons passé un long moment au détriment de rentrer assez tôt pour acheter les billets.

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Du coup, changement de programme : on va devoir se lever un peu plus tôt que prévu pour être dès l’ouverture des guichets à 05h00 du matin… Damned !

Le lendemain matin, l’alarme du réveil sonne à 04h15 : ça pique…

À 04h30 pétantes on décolle : les batteries des appareils photos rechargées à bloc, le petit déjeuner enfourné dans le sac à dos, 3 litres d’eau… Et on pédale dans la nuit… On pédale comme des dingues pour nous rendre dès l’ouverture à l’unique guichet de vente des pass pour Angkor, situé à 5 kilomètres au nord de la ville.

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William se rend compte que son vélo est capricieux : les roulements grincent. C’est comme s’il était bloqué sur la première vitesse avec des pneus crevés… mais… C’est vrai qu’ils sont un peu plats pour de vrai ces pneus de vélos !

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De toutes manières, c’est trop tard on ne peut plus rien y faire, le loueur de vélo est en train de dormir et on ne va pas fusiller cette journée pour si peu : ça donnera des mollets en acier, et une bonne raison de siroter la bière de récupération en fin de journée (note pour la prochaine fois : mieux vérifier l’état de son vélo)

Arrivés sur place à 05h00 et des poussières, il y a déjà énormément de monde : ça grouille de partout, le parking est saturé de tuk-tuks et à l’intérieur les gens forment déjà de longues lignes d’attente en face des guichets de vente.

Mais tout se déroule en fait très vite. À peine 10 minutes et 124 dollars américains plus tard, nous tenons le Saint-Graal dans nos mains tremblantes d’excitation comme quand on déballe ses cadeaux de Noël : le Pass 3 jours pour les Temples d’Angkor, avec nos tronches imprimées dessus !

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Allez, on remonte sur nos vélos pour notre premier lever de soleil sur le site d’Angkor.

8km plus tard, nous arrivons sur le bassin de Srah Srang. Il est presque 6h00, le soleil n’a pas encore pointé le bout de son nez, mais déjà William est dégoulinant de sueur, et son T-shirt est trempé comme s’il avait sauté dans une piscine. Bien ! Ça promet pour le reste de la journée !

On s’assoit à côté d’autres personnes, qui attendent aussi patiemment le lever de soleil. Et en remarquant leur habits encore propres et secs, on comprend les avantages de louer les services d’un tuk-tuk à la journée.

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Pour le reste de la journée : on a alterné coups de chaleur en pédalant sur nos vélos, et coups de chaleur en grimpant au sommet des temples.

Oui, on a eu chaud. Très chaud. TRÈS TRÈS chaud. Tooooooute la journée…

Prasat Kravan : un temple minuscule avec des bas-reliefs

 

 

 

 

Banteay Kdei : nous avons beaucoup aimé les belles gravures encore bien conservées de ce monastère bouddhiste de la fin du 12e siècle.

 

 

 

 

Ce temple nous aura aussi marqué parce qu’on aura vu toute la patrouille de sécurité ! William a déballé son drone pour ce premier temple. Au bout de 2 minutes de vol, on a commencé à entendre des bruits de talkie-walkie. 15 secondes plus tard, on était entouré par 10 gardiens arrivés en courrant pour nous encercler. Bon, ok, les drones doivent être interdits… William a fait atterrir son drone et expliqué qu’il ne savait pas (ce qui était vrai : pas de panneau devant le temple, pas d’information flagrante sur le site internet des temples d’Angkor). Un garde lui dit que c’est écrit sur le pass (au dos, écrit en tout petit), mais entre nous, le libellé serait discutable car ils mentionnent l’interdiction des drones à usage commercial. Bref. Les drones sont interdits à Angkor. Mais William s’en tire bien : il aura juste à écrire une lettre d’excuses à Apsara (la société qui gère le site), supprimer le seul et unique cliché pris avec le drone et se faire prendre en photo sous tous les angles avec les vigiles. On remballe tout et on continue notre visite avec 2.7kg de poids mort dans le sac à dos.

Ta Prohm, le célèbre « temple de Lara Croft ». C’est un temple bouddhiste dédié à la mère du roi-dieu Jayavarman VII. La nature y a repris ses droits, ce qui confère au lieu une ambiance mystérieuse. Superbe !

 

 

 

 

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La célèbre porte du jeu vidéo « Tomb raider » de Lara Croft :

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Ta Nei : ce temple est un peu isolé des autres, perdu dans la foret, et accessible par une piste en sable assez casse-gueule en vélo. Du coup, on était quasiment seuls.

 

 

 

 

Ta Keo : un temple vertigineux aux marches hautes et étroites. Faut pas avoir la tête qui tourne en descendant ! Ni avoir mal aux genoux…cambodge_siem-reap_angkor DSC00452_ta-keo

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On fait une pause repas et boisson fraîche assez tôt, à 11h30 (ça faisait quand même 7h qu’on était debout !) avant de filer vers les temples « majeurs » et éviter ainsi la foule. En effet, le gros de la masse de touristes retourne généralement sur Siem Reap entre 12h et 14h pour la pause-déjeuner.

Nous commençons par Angkor Thom, la cité royale construite par Jayavarman VII, le dernier des rois de l’époque d’Angkor. Elle aurait pu contenir un million de personnes à son apogée. Angkor Thom est encerclé par un immense mur de 8 mètres de haut sur 12 kilomètres de long, et comprend une douve de 100 mètres de large représentant les océans entourant le Mont Méru. C’est aussi un bon moyen pour impressionner l’ennemi !

La Cité d’Angkor Thom est gardée par quatre portes situées aux quatre points cardinaux. Nous sommes passés par trois d’entre elles :

La porte Nordcambodge_siem-reap_angkor DSC00892_north-gate

La porte Estcambodge_siem-reap_angkor DSC00455_porte-est

La porte Sud

 

 

 

 

A l’intérieur de la cité royale, se trouvent des monuments importants tels que Bayon (au centre d’Angkor Thom), Baphuon ou la terrasse des éléphants.

Bayon, c’est le temple aux mille visages. Alors là, c’était la grosse claque. Partout où l’on se trouve, on voit d’immenses visages sculptés dans la pierre, qui vous fixent étrangement avec un sourire énigmatique au coin des lèvres, à la Joconde-Style. C’est tout simplement magnifique !

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Ce temple comporte 54 tours et pas moins de 126 visages de Avalokiteshvara (un « presque » bouddha célèbre et vénéré) qui étrangement ressemble au roi lui-même. Il était assez mégalo le Jayarvarman VII…

 

 

 

 

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Baphuon, situé au bout d’une allée en pierre de 200 mètres de longueur. Sur la façade arrière, on peut distinguer la silhouette inachevée d’un bouddha couché de 60 mètres de longueur. La tête est assez visible (dernière photo).

 

 

 

 

La terrasse aux éléphants : une terrasse de 350 mètres de long, utilisée comme une tribune géante pour les cérémonies publiques et de salle d’audience pour le roi.

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Après la visite d’Angkor Thom, on retourne sur nos pas pour aller visiter quelques petits temples que nous avions dépassé sans nous arrêter après manger :

Thommanon

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Chau Say Tevoda

 

 

 

 

Il est presque 17h00 maintenant. Nous sommes sur le site depuis 12 longues heures. Mais on décide de mener la journée de bout en bout, et d’aller voir le coucher de soleil. Pour cela, nos guides électroniques nous conseillent de nous rendre à Phnom Bakheng pour un coucher de soleil avec une vue imprenable sur Angkor Wat. Mais il faut y être tôt : c’est très touristique et les places sont limitées à 400 personnes. En arrivant à 17h00 on a une chance inouïe : il n’y a presque pas de queue et on nous remet les deux derniers pass nº399 et nº400 ! Les personnes derrière nous devront attendre que quelqu’un décide de quitter le temple.

Arrivés au sommet du temple : c’est la déception… A l’Ouest, là où le soleil va se coucher dans un peu plus d’une heure, il n’y a qu’une mer d’arbres verts, uniforme et sans grand intérêt visuel. On distingue effectivement une partie de la silhouette du temple d’Angkor Wat, mais à 2 kilomètres de nous, et pas du tout dans la direction du coucher de soleil. Et pour couronner le tout, une grosse masse de nuages s’est agglutinée à l’horizon, laissant présager un coucher de soleil médiocre…

Du coup, on décide de céder nos chères places tant convoitées à d’autres personnes qui attendent plus bas. Surtout que notre journée a été très longue et qu’on commence sérieusement à être fatigué.

En redescendant, on hallucine devant la longue file d’attente : si on était arrivé sur les lieux un poil plus tard, nous aurions dû faire la queue… Pour rien !

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Sur le chemin du retour, nous observons un peu d’animation sur le côté de la rue. On s’arrête : c’est un combat de coqs ! Ou plutôt un entraînement ou une simulation, les gallinacés n’étant pas équipés de lames de rasoir tranchantes et mortelles sur leurs ergots.

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Bilan de la première journée :

  • 40 kilomètres sur un vélo défectueux
  • Un thermomètre qui affichait 40ºC à l’ombre
  • 8 litres d’eau descendus
  • Une grosse journée de presque 14 heures sur le site d’Angkor

Oui… On est rentré sur les rotules…

7. La Grande Boucle en vélo des temples d’Angkor en vélo [jour 3]

Allez, on remet ça !!!!

Encore une fois : réveil à 04h15 du matin pour un autre lever du soleil. Mais cette fois, pas besoin d’aller acheter nos billets. On trace directement voir le lever du soleil à Angkor Wat, le grand, l’unique, le mythique temple qui figure sur le drapeau du Cambodge.

Et surtout, William a changé de vélo. Tout va pour le mieux.

C’était prévisible : le point de vue sur le point d’eau avec le lever du soleil en arrière-plan du temple est blindé. Mais nous nous trouvons une petite place pour profiter du spectacle.cambodge_siem-reap_angkor DSC00677_angkor-wat

La réverbération sur le plan d’eau du temple avec ses cinq tours est superbe.

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Vers 07h00, la majorité des touristes repartent sur Siem Reap pour prendre leur petit-déjeuner. C’est à ce moment-là que nous partons à l’assaut du temple le plus mythique du site !

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Avec un périmètre 5500 mètres, Angkor Wat est le plus vaste édifice religieux du monde. Il a été construit en au début du 12e siècle par Suryavarman II, un dieu-roi usurpateur ambitieux aux dents longues. Angkor Wat est entouré par une douve de 200 mètres de large, formant un rectangle de 1.5km sur 1.3km. La tour centrale, représentant le Mont Méru, est entourée de quatre autres tours plus petites en forme de bouton de lotus.

A l’entrée, on peut voir une statue de Vishnu de 3.25 mètres de hauteur.

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Le temple central occupe trois étages. Malheureusement nous ne pourrons pas visiter la dernière et ultime salle située au dernier étage : fermée pour rénovation.

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Le site est immense et nous mettrons une poignée d’heures pour arpenter Angkor Wat, et surtout faire le tour des bas-reliefs situés tout autour du temple central. Datant du 12ème siècle (certains ajouts sont du 16 ème), les bas reliefs occupent quatre murs sur 800 mètres de longueur et représentent globalement des scènes de conquêtes militaires, de vie religieuse ou de la Cour royale. Bon, celle qui nous a marqué c’est celle où les singes mordent les fesses des guerriers (photo en bas à droite).

 

 

 

 

Au final, ce ne sera pas notre temple préféré : c’est certes le plus impressionnant des temples de par sa taille, mais nous l’avons trouvé plus beau de loin que de près. Même si c’est le temple le mieux conservé d’Angkor, nous avons trouvé qu’il manquait de détails et de finesse.

 

 

 

 

Nous continuons ensuite par les temples de la « grande boucle » :

Pre Rup est un temple hindouiste construit par Rajendravarman II. C’est un « temple-montagne » avec cinq tours en forme de lotus.

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East Mabon, a été construit par Rajendravarman II. C’est une version plus petite de Pre Rup qui a été érigé 15-20 ans plus tard.

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Ta Som et les deux temples suivants ont été construits par Jayavarman VII.cambodge_siem-reap_angkor DSC00831_ta-som

 

 

 

 

Preah Neak Pean : temple boudhiste au milieu d’un lac

 

 

 

 

Preah Khan est un temple dédié à 515 divinités

 

 

 

 

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Vers 13h00, nous bouclons la boucle et sommes revenus à proximité d’Angkor Wat. On se dit qu’il serait temps de chercher un endroit où déjeuner dans les parages. Mais nous ne trouverons que des restaurants touristiques avec des prix 2-3 fois plus chers que d’habitude !

L’estomac dans les talons, on décide de fuir le coin et de continuer à pédaler en ignorant effrontement nos gargouillements.

Et hourra ! Un peu plus loin, au coin Sud-Ouest du temple d’Angkor, nous trouvons notre bonheur (plus d’infos en fin d’article)

Il est temps de retourner à l’hôtel pour profiter de la piscine !

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Bilan de la seconde journée :

  • 40 kilomètres encore une fois… Pfiou ça commence à faire. C’est qu’on n’a plus l’habitude nous ! L’époque des Vélib’ de Paris en rentrant de soirées est bien lointaine…
  • On est L-E-S-S-I-V-É

8. Le temple de Banteay Srei et le Musée des Mines [jour 4]

Banteay Srei, le Temple des Femmes

Cette fois, nous louons une moto car les distance sont trop grandes.

Banteay Srei, ou le Ladies Temple (le Temple des Femmes) : c’est un temple hindouiste dédié à Shiva datant de la fin du 10e siècle. C’est un des plus petits temples d’Angkor, mais c’est celui qu’on a trouvé de loin le plus beau.

Il est magnifique, avec beaucoup de finesse et de détails dans les sculptures des murs en pierre rose. Certains disent qu’il a été sculpté par des femmes car seuls des doigts fins et délicats auraient pu réaliser ces belles gravures.

 

 

 

 

Le Musée des Mines

Nous découvrons l’histoire poignante de Aki Ra, un enfant-soldat enrôlé de force dans les rangs de l’armée Khmer Rouge après qu’il ait perdu ses deux parents à l’àge de 5 ans… assassinés des mains des Khmers Rouges eux-mêmes !
Aki Ra ne connaît pas sa vraie date de naissance mais pense être né en 1970. Ce n’est pas son vrai prénom non plus, mais l’un des nombreux surnoms qu’on lui a attribué durant les différentes guerres successives qu’il a traversé. Et il a souhaité garder celui-là.

Durant les années sanglantes de la guerre interne qui a ravagé le pays, Aki Ra était spécialisé dans la pose de mines anti-personnel : il en a installé des milliers dans son propre pays. Plus tard, à la fin de la guerre, voyant les dégâts que continuaient d’infliger ces dispositifs explosifs aux civils, Aki Ra a souhaité œuvrer pour déminer et sécuriser son pays. Une sorte de rédemption quoi…

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Il a été estimé que Aki Ra aurait déminé presque 50 000 mines, suivant ses propres techniques peu orthodoxes : avec des pieux en bois, une hache qui fait office de marteau et quelques outils improvisés.

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En 2006 : on lui interdit de déminer de cette manière. Il doit s’équiper avec du matériel professionnel, suivre un protocole et s’assurer de sa propre sécurité.

En 2007 : il crée une ONG certifiée par le gouvernement pour continuer à deminer

Mais les mines anti-personnel posées par les soldats ne sont pas les seuls dangers pour les civils. En 1965, sous les ordres du président Lyndon Johnson, l’armée américaine bombarde la route Ho Chi Minh pour ralentir la progression du communisme : une route logistique de ravitaillement qui traverse le Vietnam du Nord, le Laos et le Cambodge.

Un peu plus tard en 1970, le président américain Richard Nixon ordonne la poursuite des bombardements.
Au total : ce sera près de 540 000 tonnes de bombes larguées au dessus du Cambodge durant 60 000 missions de bombardements militaires, tuant environ 600 000 civils ce qui a fortement contribué à rassembler plus de personnes sous la bannière des Khmers Rouges qui prônaient l’anti-américanisme.

Aujourd’hui, on estime qu’il reste encore 3-6 millions d’UXO (UneXploded Ordnance : des dispositifs explosifs n’ayant pas explosé) disséminés dans le pays, et on compte régulièrement des victimes civiles : des hommes, des femmes, des enfants…

 

 

 

 

Aujourd’hui, Aki Ra est le père de trois enfants, issus de son mariage avec sa femme, tragiquement décédée en 2009.

Mais Aki Ra est aussi le « papa » d’une vingtaine d’autres enfants victimes de mines anti-personnel recueillis dans son centre à côté du musée. L’objectif est d’offrir une éducation et un avenir à ces enfants issus de familles souvent très pauvres. Bien évidemment, le centre avec les logements de ces enfants n’est pas visitable, mais nous pouvons lire dans une salle les témoignages des enfants, traduits en anglais. C’est dur, certaines histoires sont bouleversantes et c’est avec l’œil humide que nous lirons la vingtaine de récits d’enfants épinglés sur le mur de ce musée.

Au final, nous sommes restés plus de deux heures dans ce minuscule musée, mais on l’a trouvé passionnant, touchant, et bouleversant.

Infos Pratiques :
Entrée du temple Banteay Srei : inclus dans le Pass des temples d’Angkor

Entrée musée : 5$ dont 1$ utilisé pour la désactivation des mines, 1$ pour le support des villages ruraux, 3$ pour supporter les enfants qui vivent au centre et payer le staff

Location de la moto : 10$/jour

9. Nos bonnes adresses sur Siem Reap ?

Dans la ville :

Shin Sushi Bar : des sushis « standards » ou des sushis originaux, il y en a pour tous les goûts !

 

 

 

 

Il Forno : restaurant italien. OK C’est pas du tout local, mais oh lalala que c’était bon. Leurs pizzas fines et croustillantes et leurs pâtes fait-maison sont à tomber par terre ! Même si le prix est un peu élevé.

 

 

 

 

Chamkar : un restaurant végétarien pas trop mal, peut-être un peu cher pour ce que c’est. Les portions sont petites, il vaut mieux ne pas avoir trop faim…

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L’un des nombreux stands de Rolled Ice Cream près de la Pub Street : c’est un vrai spectacle de voir ce lait déversé sur une plaque froide, mélangé habilement avec un peu de purée de fruit et se transformer en fine tranches de glace à rouler. C’est frais, c’est bon, c’est divin !!!

 

 

 

 

Le restaurant-école Sala Baï (www.salabai.com) : ici tout est fait par des étudiants, de la cuisine au service en salle. Les étudiants sont adorables, et les plats sont préparés avec soin. Le standing se veut plutôt de type haut de gamme pour former les étudiants à un service de qualité. On s’est régalé avec le menu et on s’est fait plaisir avec une bonne petite bouteille de vin blanc.

 

 

 

 

On a même eu droit à une visite de la partie hôtellerie, des salles de classe, de l’environnement dans lequel vivent ces jeunes, pour la plupart loin de leur famille.

Sala Baï, c’est tout d’abord un programme réservé aux jeunes cambodgiens défavorisés : et ils sont 120 à bénéficier de cette éducation spécialisée chaque année. La priorité est donnée aux filles (70% des élèves) et c’est un moyen efficace de lutter contre la pauvreté, la prostitution et le trafic d’êtres humains.

La formation est de 11 mois : 7 mois à l’école et 4 mois dans l’un des 18 hôtels partenaires de l’école.

Sur le site des temples d’Angkor :

En voulant fuir les restaurants hyper-touristiques (avec un rapport qualité-prix indécent) situés en face du temple d’Angkor Wat côté Ouest, nous avons découvert un peu plus loin des petites gargotes sans enseigne ostentatoire situées au Sud-Ouest du temple d’Angkor Wat, et qui proposent des spécialités locales :

  • Les Baby Egg Boiled : des œufs couvés de canard (bouillis au stade embryonnaire). C’est du vu et revu en Asie mais ici, on a apprécié les tranches de citron frais à presser : ça donne du pep’s au goût ! On en redemande !
  • Le Banh Chav Pancake : très très similaire au Banh Xeo vietnamien. Une fine pâte croustillante, avec du soja germé, des crevettes et un peu de viande. La cuisinière devait mourir de chaud en bonnet, écharpe, gants et manteau devant ses fourneaux !

 

 

 

 

10. Où nous avons logé sur Siem Reap ?

Vue la chaleur qui régnait, nous avons choisi un hostel avec piscine, le European GuestHouse pour 10$US/nuit : chambre double propre, wifi correct, sdb privée, et…. OH OUI la climatisation

11. Bilan ?

Nos temples préférés :

Bayon, Ta Prohm, Ta Som, Beng Mealea, Banteay Srei

On a aimé :

  • Coup de cœur pour le temple des femmes Banteay Srei et le temple Bayon aux mille visages Bayon
  • Le musée des mines, qui nous a pris aux tripes
  • Le repas à Sala Baï, l’école hôtelière
  • Les séances de chill à la piscine de notre hôtel, pour se rafraîchir après une longue journée de vélo
  • Le tour en bateau au village flottant de Kampong Khleang
  • La rolled ice cream, une première pour nous !

On a moins aimé :

  • La chaleur écrasante
  • Les conducteurs de tuks-tuks trop insistants
  • Les levers et couchers de soleil décevants
  • Angkor Wat : on pensait que ça allait être le clou du spectacle. Finalement ce n’est pas le temple qui restera gravé dans nos mémoires
  • Le fait de ne pas pouvoir louer de scooter pour visiter les temples d’Angkor : soit c’est avec la mafia des tuk-tuks, soit c’est en vélo
  • Le côté artificiel de Pub Street, même si on y a dîné tous les soirs

On aurait aimé :

  • Visiter d’autres villages flottants
  • Traverser le lac en bateau
  • Voir le night market d’artisanat

Infos pratiques pour les temples d’Angkor :

Coût d’entrée depuis le 1er février 2017 :
Pass 1 jour Angkor Wat : 37 $US
Pass 3 jours Angkor Wat : 62 $US (Valide durant 10 jours)
Pass 7 jours Angkor Wat : 72 $US (valide durant 30 jours)
Paiement possible en CB

Temples exclus du Pass : Phnom Kulen et Beng Melea

La billetterie a changé de place. Elle se situe désormais à côté du Angkor Panorama Museum, le long de la 60e rue.

Tenue correcte exigée : comme dans tous les temples, il est demandé d’avoir les épaules et les genoux couverts

Location de vélo : 2$/jour

Prochaine destination : nous partons pour Battambang, pour découvrir un peu plus la campagne cambodgienne

4 commentaires sur « (J+251) Cambodge – Siem Reap et les temples d’Angkor »

  1. Cela nous rappelle de bons souvenirs,même si on a paresseusement utilise les tuk tuk
    Par contre on n ‘avait pas profité delà restauration typique locale….
    Vous avé z fait une visite exhaustive!

    J’aime

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