4 avril 2018
Nous quittons Vientiane à 10h et sautons dans un bus pour rejoindre la ville de Thakhek, située dans la région centrale du Laos où nous avons prévu de faire une boucle de trois jours en moto. Nous mettrons 7h pour faire les 340 km de trajet.
La vidéo de notre roadtrip à moto sur la boucle de Thakhek
Thakhek et le cauchemar des punaises de lit
Nous arrivons à Thakhek en fin de journée. Nous allons directement à l’agence de location de moto Wang Wang qu’on nous avait conseillée, où nous avions réservé une chambre dans la guesthouse mitoyenne qui leur appartient : KGB guesthouse.
A chaque fois qu’on arrive dans un logement, on vérifie TOUJOURS les draps et sous le matelas pour s’assurer qu’on ne détecte pas la présence de punaises de lit. C’est un réflexe que nous avons pris depuis nos vacances en Croatie en 2017, où nous avions été attaqués en pleine nuit par ses vilaines petites bêtes. Depuis, nous sommes vigilants car on n’a pas envie de se refaire piquer, ou pire, d’en ramener dans nos bagages…
Et surtout, d’après les informations que nous avons pu glaner sur Internet, les logements de Thakhek sont réputés pour être touchés par ce fléau !
Pour ceux qui ne connaissent pas : les punaises de lit sont des insectes piqueurs-suceurs qui attaquent principalement de nuit car elles sont lucifuges. Elles se nourrissent du sang de leurs victimes et se trouvent le plus fréquemment à proximité du garde-manger : le lit ! Mais on peut aussi en trouver ailleurs, comme dans les bus (véridique, on s’est déjà fait piquer dans un bus de jour).
Les punaises de lit ne sont pas dues à un manque de propreté des établissements. On en retrouve dans tous les types d’hôtel. Le problème est qu’on s’en débarrasse très difficilement car les produits chimiques permettant de les éradiquer sont désormais interdits. C’est un nouveau fléau au niveau mondial, en particulier aux USA. Le principal problème en voyage n’est pas tant de se faire piquer, même si c’est très désagréable, mais d’en ramener chez soi : il est très difficile de les éradiquer une fois que l’on est infesté. Il est donc préférable de jeter un œil à la literie avant de s’endormir : regarder sur les draps s’il n’y a pas de petits points noirs (c’est les déjections des punaises), vérifier entre les lattes et dans les coutures…
Et là, pas de bol, on remarque une punaise de lit entre deux lattes. Ni une, ni deux, on la dégomme et William demande à changer de chambre. Mais il n’y a plus de chambre disponible dans l’hôtel. KGB nous propose alors de nous loger dans un hôtel annexe qu’ils possèdent près de la gare, le KGB2. Ils ont aussi des motos là-bas alors pourquoi pas…
Nous partons donc dans ce deuxième hôtel après nous être restaurés dans le centre-ville. Il était près de minuit, nous étions tranquillement en train de bouquiner sur le lit lorsque William voit quelque chose bouger sur le mur. UNE PUNAISE DE LIT !!! Mazette ! En regardant dans les draps on en trouve deux autres sous l’oreiller prêtes à nous sucer le cou… et encore une autre par terre. William réveille le gérant et demande illico presto à changer de chambre.
On change donc de chambre, moyennement rassurés. C’est qu’on a un peu la phobie des punaises de lit. On se couche et une demie-heure plus tard, Claire regarde de nouveau dans les draps histoire de se rassurer avant de fermer l’œil : c’est raté, elle trouve encore une punaise ! Décidemment…
Pendant que William réveille de nouveau le gérant, Claire commence l’inspection de son sac. Miséricorde ! Il y a trois-quatre punaises dans un des plis extérieurs de son sac ! Panique à bord !!!! On fouille partout, on scrute dans tous les coins, dans tous les plis. Est-ce qu’on en aurait chopé pendant le trajet en bus ? Est-ce que les punaises se baladent de chambre en chambre dans cet hôtel entièrement fait de lattes de bois disjointes ? On finit par changer une troisième fois de chambre en laissant nos sacs à dos dans la deuxième chambre et on se couche avec la désagréable sensation que ça nous démange de partout… Avec tout ce remue-ménage il est déjà 2h du matin, et la route nous attend demain. On essaye de dormir un peu.
On se réveille le lendemain : tout va bien, on n’a pas été dévorés vivants dans la nuit ! Ouf ! On laisse nos gros sacs à dos dans la guesthouse et on prend deux petits baluchons pour notre expédition. Cette fois-ci, et contrairement à notre boucle en moto à Ha Giang, nous prenons une moto chacun. Allez, c’est parti ! En route pour 4 jours !
Itinéraire de la boucle de Thakhek
J1 : la route vers le village de Konglor (230 km)
Nous décidons de partir à contre-sens par rapport au circuit habituel : nous prenons plein nord direction le petit village de Konglor.
35 km après Thakhek, nous prenons un petit chemin poussiéreux d’une vingtaine de kilomètres pour rejoindre la blue lagoon de Khoung Kong Leng où nous prévoyons de nous arrêter pour une pause baignade. En arrivant là-bas, c’est la teuf : 4×4 crachant de la techno à fond portières ouvertes, des dizaines de personnes batifolant et criant dans l’eau, des familles entières venues là pour un pique-nique ou un barbecue… C’est râpé pour la pause au calme ! On est les seuls étrangers. Vu que c’est dimanche, on imagine que c’est la sortie du week-end pour les locaux. C’est peut-être plus tranquille aux autres jours de la semaine. Mais c’est marrant de voir les gamins jouer dans l’eau. Les laotiens sont extrêmement pudiques : ils se baignent entièrement habillés. Parfois même en jean et en manches longues ! Du coup, pour ne pas les choquer Claire se baigne en t-shirt.
On repart peu de temps après. Les cent premiers kilomètres sont longs et plutôt rasants : c’est une route nationale sans intérêt. Mais nous préférions faire ce tronçon le premier jour que le dernier avec la fatigue du roadtrip.
Peu avant la bifurcation pour Konglor, on s’est arrêté au point de vue de Limestone peaks, superbe panorama sur un paysage très découpé de roches noires.Nous quittons ensuite la route principale pour rejoindre Konglor : 40 km de route filant tout droit dans la campagne avec des vues vraiment superbes. Nous empruntons ce chemin à la nuit tombante avec de douces lumières rasantes.
Nous nous arrêtons un peu avant Konglor, au petit village de Ban Tiou où se trouve le Spring River Resort : une magnifique auberge en bord de rivière, avec des petits bungalows en bois tous mignons dans un beau jardin, face à la montage. Le logement est un peu plus cher que ce que nous avons l’habitude de payer mais tant pis, le cadre est vraiment chouette.
Le soir, on se régale au restaurant du resort : salade de fleur de bananier et salade de mangue verte croustillante. Et qui dit repas léger, dit de la place pour le dessert (au grand bonheur de Claire) : mango sticky rice et bananes frites en dessert à tremper dans du miel. Un délice !!!
J2 : journée off et visite des caves de Konglor et Tham Nam Non (45 km)
La deuxième journée, on laisse (un peu) la moto de côté car on a envie de découvrir tranquillement le coin.
On commence par la grotte de Konglor, connue pour être une merveille de la nature au Laos. Mesurant 7.5 km de long, la grotte de Konglor est tout simplement énorme. Elle est traversée par une rivière si bien qu’il est nécessaire de prendre un bateau pour la visiter.
La visite de cette grotte est récente : bien que la rivière souterraine ait été découverte au 16e siècle, il faudra attendre 1995 pour la première exploration. La première visite de la rivière souterraine en pirogue à moteur date de 2002 ! C’est aujourd’hui un des sites phares du Laos, attirant beaucoup de touristes. Il n’y avait pas beaucoup de monde quand nous y sommes allés : seulement quelques barques croisées pendant toute la traversée. Nous étions loin des foules mentionnées dans les blogs ou Tripadvisor.
Nous grimpons donc dans une barque dirigée par un batelier. A l’intérieur de la grotte, c’est le noir complet : nos pauvres lampes frontales éclairent faiblement les parois de la grotte mais notre batelier a une lampe puissante pour diriger le bateau. Il navigue à vive allure dans la rivière souterraine. Cette grotte est incroyable : la cavité est vraiment énorme, il doit y avoir 40 mètres de hauteur. On dirait qu’on est sur une rivière au fond d’une vallée entourée de montagnes, sauf que ces dernières se rejoignent pour former un ciel de pierre. C’est vraiment magnifique. On en reste bouche bée.
Notre batelier s’arrête en chemin sur une salle où l’on peut circuler à pied, avec des belles stalactites et stalacmites mises en valeur par des spots de lumière installés par… la ville de Lyon. Claire, 6-9 représente !
Nous continuons notre traversée de la grotte. Arrivés à l’autre entrée, 7.5 km plus loin, il nous faut descendre car il n’y a pas assez de fond. Le capitaine nous reprend quelques mètres après. La vue sur l’extérieur est tout simplement magnifique, avec le reflet de l’entrée dans l’eau de la grotte.
Une fois dehors, notre batelier continue à longer la rivière entourée de jungle et nous dépose un peu plus loin, à l’embarcadère du village de Natan, doté de quelques stands d’artisanat. Il est possible de rejoindre ce village, à deux kilomètres de marche. Certains embarquent d’ailleurs leur moto sur la barque pour traverser la grotte de Konglor et continuer leur roadtrip dans la vallée de Natane. Cette solution ne nous convenait pas car la vallée de Natan coupait une bonne partie de notre itinéraire.
Nous repartons ensuite dans notre barque en sens inverse. Notre petite excursion aura duré deux heures. Arrivés au point de départ, nous en profitons pour nous baigner à l’entrée de la grotte.
Quant aux conducteurs, c’est pour eux l’heure de la pétanque en attendant les prochains visiteurs !
Suite à cette expérience mémorable, nous nous rendons au restaurant Enjoy Boy dans le village de Konglor pour nous remettre de nos émotions. On se régale d’un bon fried rice, tranquillement installés au bord de la rivière. Le petit chiot tout rondouillet des gérants est vraiment trop chou ! Sa maman a les yeux tout doux.
Notre programme pour l’après-midi sera de visiter une deuxième cave, cette fois-ci très peu connue des touristes : Tham Nam Non, également sur les précieux conseils de notre ami Charles. Spring river resort peut organiser des tours guidés pour cette cave, car il y aurait une zone à franchir sous l’eau pour rejoindre une deuxième partie de la grotte. Malheureusement pour nous, il n’y avait pas de guide disponible ce jour-là. Tant pis, nous partirons tous seuls et visiterons la partie accessible. Le chemin d’accès n’est pas très bien indiqué : il y a un petit panneau sur la droite de la route menant de Konglor à Nahin, après 10 km, juste après le pont traversant le petit cours d’eau Nam Non.
L’entrée de la cave est immense (surement dans les 30-40 mètres de hauteur). On se sent tous petits. Mais c’est encore pire quand on prend du recul avec le drone : la grotte est en fait au pied d’une falaise de 250 mètres ! On est ridiculement riquiqui face à cette forteresse de nature…
On s’enfonce un peu dans cette grotte gigantesque jusqu’à ne plus voir la lumière du jour. Noir complet. On n’entend plus que les cris des chauves-souris. La sensation est assez impressionnante. Vu qu’on a pas de courte-paille pour savoir qui on va sacrifier en premier si on se perd, on fait demi-tour un peu plus loin. De toutes façons c’est galère d’avancer avec nos pauvres lampes torches qui n’éclairent pas grand chose.
On reprend la route jusqu’au village de Nahin. Nous passons la nuit au Xokxaykham (à vos souhaits) Guesthouse and Restaurant.
J3 : les cool springs et la forêt noyée (115 km)
Nous reprenons la route le lendemain matin. Au village de Ban Thabak, nous observons des « bomb boats » dans la rivière, des barques faites par les habitants à partir de réservoirs d’essence de bombardiers américains B52, utilisés pendant la guerre du Vietnam.
On s’arrête un plus loin dans les « cool springs » pour une pause baignade. Cette fois-ci, on est au calme, il n’y a pas grand monde. L’eau, d’un étonnant bleu piscine, est assez fraîche. Nous y faisons la connaissance de Estelle et de… William également équipé d’un drone Mavic pro comme nous! Nous restons à papoter avec ce jeune couple sympathique en voyage sur le long terme pendant deux bonnes heures. Le temps passe vite quand on est en bonne compagnie.
Pour voir leurs superbes photos, rdv sur leur compte Instagram « over_globe »
Déjà 14h30, nous nous disons aurevoir l’estomac dans les talons. Nous continuons un peu notre route pour nous arrêter déjeuner au ChaBuzz Café.
Il nous reste encore 82 km avant d’arriver à notre point d’étape pour la nuit : au village de Thalang en plein milieu du lac Nam Theum 2. La route est magnifique.
A Laksao, nous nous arrêtons au joli temple de Wat Oudom à la sortie de la ville.
En arrivant sur le lac, nous atteignons la forêt noyée. Il faut savoir que le lac a été créé sur barrage du fleuve Nam Theun, un affluent du Mékong, pour des raisons de besoin d’électricité. 450 km² ont ainsi été recouverts par les eaux, engloutissant forêts, zones agricoles et petits villages ruraux. La vision de ce bois mort à moitié immergé au soleil couchant est assez troublante, avec un ressenti oscillant entre tristesse et beauté.
Nous arrivons à la nuit tombée à Thalang. La plupart des gens viennent passer la nuit au Sabaïdee Guesthouse. C’est vrai que le lieu est plutôt sympa avec terrain de pétanque, bungalows et barbecue géant organisé tous les soirs.
J4 : la route retour vers Thakhek et visite de caves (100 km)
Le réveil sonne à 5h40 : nous avons eu la folle idée d’aller voir le lever de soleil sur le lac. Dehors, deux employées de la guesthouse jouent déjà au badminton. On se demande quelle mouche les a piquées. En tous cas, pas la mouche tsé-tsé!
On se dirige à moitié endormi vers le bord du lac. Pas un chat… Le lever de soleil est magnifique, surtout quand le soleil transperce le ciel dans une traînée rouge sang.
A 06h30… on repart se coucher ! Jusqu’à 10h00, trop bien. Pas de stress, nous avons prévu une journée tranquille.
On se remet en selle en fin de matinée. Peu après avoir quitté le lac, après Nakay, on s’arrête au « Nam Theun Visitor Center » pour en savoir un peu plus sur le projet du barrage.
On apprend que le projet de barrage hydroélécrique de Nam Theun est le plus grand Asie du Sud-Est. La production a démarré en 2010 après 20 ans d’études et de construction. Le barrage produit 1070 mégawatts d’éléctricité par an, servant à alimenter la région mais surtout la Thaïlande (95% de la production est revendue aux thaïs !). L’objectif était d’avoir un gain économique pour le Laos, un des pays les plus pauvres d’Asie. Bien que titanesque, le projet a été conçu pour être durable économiquement et socialement. 16 villages ont été délocalisés en 2006, soit 1600 personnes, mais cela a permis d’améliorer la vie des villageois auparavant en zone rurale isolée et très pauvre : habitations neuves avec sanitaires, eau courante, éléctricité, mais également accès à l’éducation et aux soins santé. Des routes ont été créées permettant une meilleure circulation.
Au niveau environnement, le projet n’est pas totalement en reste : délocalisation des animaux impactés par la mise en eaux du réservoir, reversement de fonds pour la protection des habitats, lutte contre les espèces invasives… Il est prévu que le projet reverse 1 million de dollars par an pendant 30 ans à l’espace naturel national Nakai-Nam Theun, localisé à l’est du réservoir.
Peu avant Thakhek, se trouvent plusieurs grottes à visiter. Nous avons choisis de n’en faire que deux. La première est Tham Sa Pha In, une très belle cave où les bouddhistes viennent se recueillir. Elle aurait servi autrefois de lieu de retraite pour les ermites. Au fond de la grotte, se trouve une pièce d’eau avec de superbes reflets. Elle aurait des propriétés curatives mais il est interdit de s’y baigner.
La deuxième grotte est Xien Lap. L’entrée ne paye pas de mine, mais il faut s’aventurer dans le fond de la grotte en passant par le côté pour découvrir une belle cavité.
Et pour finir, voici d’autres photos prisent par-ci par-là :
Nous revenons à Thakhek en milieu d’après-midi. Comme on est un peu maso, on reprend une chambre au KGB2. Ben oui, c’est que leur hôtel est près de la gare, c’est plus pratique pour prendre le bus de demain à 8h30…
C’était une nouvelle chambre, et on y a trouvé quoi ? On vous le donne en mille : des punaises de lit !! Après les avoir dégommé (il n’y en avait qu’une ou deux), on en a profité pour vérifier tous nos sacs : rien. Bon, va falloir quand même vérifier régulièrement nos affaires dans les jours qui viennent pour voir si on aurait pas des passagères clandestines…
Infos pratiques
– Location moto
Coût location moto à la journée : 60 000 kip pour une semi-automatique et 90 000 kip pour une automatique chez Wang Wang
Nous avons choisi de faire la boucle en 4 jours pour ne pas avoir à se presser et pour prendre le temps de visiter les deux caves vers Konglor. En 3 jours, le parcours est le même mais il faut mettre un peu plus le turbo !
Conseil n°1 : Attention, la police est connue pour être corrompue sur la boucle de Thakhek (mais également la boucle de Paksé). Même si vous avez votre permis international, l’officier pourra vous chercher des noises. Pas la peine de chipoter : prévoyez un billet de 50 000 kip dans la poche au-cas-où, c’est votre laisser-passer. En ce qui nous concerne, on ne s’est pas fait arrêter.
Conseil n°2 : ne pas attendre le dernier moment pour faire le plein car il n’y a pas partout des stations essence. En particulier sur le chemin pour Kong Lor : il n’y a que des petites échoppes avec de l’essence dans des bouteilles de plastique. Pour être tranquille, on avait acheté une bouteille au-cas-où.
– Logement
KGB2 Guesthouse (Thakhek) : 70 000 kip/nuit, soit 7€. Vous l’aurez compris, on vous déconsille franchement ce logement, infesté par les punaises de lit. Qui plus est, les douches sont à l’extérieur et la lumière attire plein de bestioles.
Spring river resort (village Ban Tiou, à proximité de Kong Lor) : 123 000 kip le bungalow, salle de bain commune
Xokxaykham Guesthouse (Nahin) :60 000 kip la chambre avec salle de bain privée
Sabaïdee Guesthouse (Thalang) : 70 000 kip la chambre avec salle de bain privée. 50 000/p pour le barbecue
– Activités
Entrée Khoung Kong Leng blue lagoon : 5000 kip/p
Coût de la grotte de Kong Lor (nouveaux tarifs depuis le 1er mars 2018) : 65000 kip/p comprenant l’aller-retour en bateau + droit d’entrée du site. La visite comprend un arrêt de 2h max à l’embarcadère de Natan. Possibilité de passer la nuit chez l’habitant à Natan mais il nous aurait fallu racheter un ticket pour revenir à Kong Lor. Conseil : Prendre des lampes torches
Pour visiter la grotte, il faut également payer 5000 kip pour le parking moto.
NB : il existe également un trekking de 5-6h entre Konglor et Natane a priori assez difficile, qui passe au-dessus de la grotte à travers le massif karstique. Il est ouvert d’Octobre à Mars et doit se faire en présence d’un guide de l’Association Ecotouristique de Konglor-Natane (AEKN).
Cool springs : 10 000 kip/p
Grotte Sa Pha in gratuite
Grotte Xieng Liap : 5000 kip pour le parking moto
Bilan ?
On a A-DO-RÉ la boucle de Thakhek en moto. On a surtout aimé la région de Konglor et ses deux superbes grottes aux dimensions étourdissantes. La grotte de Konglor est pour nous un coup de coeur au Laos. Nous rajoutons cette destination à notre Carte interactive des coups de cœur de notre tour du monde.
2 commentaires sur « (J+232) Laos – la boucle de Thakhek en moto »