(J+60) Bolivie – Le Parc de Torotoro

Créé en 1989, le Parc de Torotoro présente de somptueux paysages, des activités variées (escalade, spéléologie, randonnée…) ainsi que des trésors géologiques et fossiles. Son nom provient du quechua Thuru Thuru, qui signifie « boue » ou « argile », en référence à la terre humide argileuse dans laquelle les dinosaures ont laissé leurs traces. En effet, la région est reconnue comme un site paléontologique de premier ordre. Bienvenus dans le Parc des dinosaures !!!

14 octobre 2017

Créé en 1989, le Parc de Torotoro présente de somptueux paysages, des activités variées (escalade, spéléologie, randonnée…) ainsi que des trésors géologiques et fossiles. Son nom provient du quechua Thuru Thuru, qui signifie « boue » ou « argile », en référence à la terre humide argileuse dans laquelle les dinosaures ont laissé leurs traces. En effet, la région est reconnue comme un site paléontologique de premier ordre. Bienvenus dans le Parc des dinosaures !!!

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Situé entre 1900m et 4000m d’altitude, le parc de Torotoro est localisé entre Sucre et Cochabamba mais accessible uniquement depuis la deuxième ville (du moins jusqu’à présent).

Après avoir pris un bus de nuit Sucre-Cochabamba (20h00-05h00), nous avons directement sauté dans un minivan pour Torotoro. Ces minivans sont des monospaces d’une dizaine de places, qui partent une fois remplis. Il faut donc parfois attendre un peu… Nous avons pu nous mettre en route vers 06h30. Et quelle route !! 5h de chemins de terre ou de pavés, faisant sauter le véhicule dans tous les sens ! William a pu dormir, bel exploit, car cela reviendrait peu ou prou à s’assoupir sur une machine à laver à l’essorage ! Sans jeu de mot, après avoir enchainé ces deux transports, autant vous dire qu’on était rincé !

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1/ La ville de Torotoro

Arrivés à Torotoro, un petit village de 700 habitants, le thème est tout de suite donné : les dinosaures sont partout !! De la place du village, aux graffitis sur les murs, on est encerclé par les sauriens ! Il y a même un Tyrannosaure qui sort du toit du gymnase de la ville, la gueule figée dans un rugissement bestial. GRAOUUU !!!

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La ville en elle-même est petite et paisible, on en fait vite le tour. Il y a deux lieux d’activités : autour du mercado (marché) et du comedor (réfectoire) et vers la place principale.

Nous avons visité le musée Pachamama Wasi, qui est une collection un peu folle chez un privé de centaines de roches et fossiles de la région exposés en décoration sur des murs entiers, associant diverses figurines ou jouets et notamment des dinosaures. L’ensemble est plutôt joli et reposant. La visite se fait rapidement (1/2h avec explications et en trainant). L’histoire raconte que le vieux monsieur qui vit dans son musée privé a failli voir fermer son établissement, accusé d’avoir volé les fossiles de la région!

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Le dynamique bar Cretacico est situé sur la place principale. On y trouve de la bière locale et de bonnes bières artisanales pour un prix raisonnable. Des concerts de charango (une petite guitare traditionnelle à cinq cordes doublées) sont régulièrement organisés en soirée, de manière informelle. Nous y avons rencontré Mateo, un sympathique suisse qui co-gère ce bar avec ses copains boliviens. Nous avons passé nos soirées dans ce bar, ce qui nous a rapidement permis de rencontrer des locaux, notamment des guides du Parc, et quelques touristes de passage. Au bout de trois jours, on faisait coucou à plein de monde dans la rue !

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José Perez, le responsable des guides du parc de Torotoro qui nous fait un concert privé de Charango dans le bar !

D’ailleurs, c’est comme ça que nous avons été invités de manière impromptue à un baptême chez des habitants de Torotoro !

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À la base, nous voulions goûter la Chicha, une boisson traditionnelle légèrement alcoolisée (à peu près comme la bière) faite-maison à partir de maïs et de blé germés : pour cela direction l’une des chicherias du village qui n’ouvre que les dimanches un peu partout dans Torotoro ! On en trouve une, tant bien que mal, en suivant les indications approximatives des habitants : « c’est en face de l’école« , « là-bas, le toit blanc« , « la madame qui est dehors« , etc.

Les habitants nous guident, un peu étonnés et amusés « Quoi? Vous voulez boire de la chicha? Vraiment ? »

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Mais même en étant à 2 mètres de l’établissement, on demande encore notre chemin. Et pour cause : le lieu est situé dans l’arrière-cour d’une maisonnée privée, sans écriteau, invisible de l’extérieur !

Une fois dedans, on se retrouve parmi des poules, des chiens… et quelques personnes avachies sur le mur de la cour qui vocifèrent un langage approximatif absolument incompréhensible tout en nous gratifiant d’un large sourire sans dents et aux lèvres noircies par les feuilles de coca… Bon, il semblerait que la chicha soit à consommer avec modération vu l’état de ceux qui ont attaqué la boisson avant nous !

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La mamita qui tient la chicheria tient coûte que coûte à nous servir une jarre entière : ayant eu des échos négatifs sur le goût – on cite « atroce » – de cette boisson artisanale, on insiste avec difficulté pour n’avoir qu’un seul verre…

Enfin ! Notre chicha à partager en main, servie dans une tutuma (calebasse), on s’installe dans la rue sur un tronc d’arbre pour siroter tranquillement notre mixture artisanale sous l’œil amusé des passants qui ne doivent pas souvent voir des gringos boire de la chicha. On se fait interpeller : « Alors cette chicha, vous aimez ? »

Faut dire… le goût n’est pas fantastique mais on s’attendait à pire ! Une légère amertume due à la fermentation, et un arrière goût de céréales tout de même

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Mateo passe à ce moment-là par hasard dans la rue : il se rend à un baptême à quelques mètres de l’endroit où nous sommes assis, et nous a convaincu de venir avec lui, car il comptait n’y rester « pas longtemps » et nous voulions repartir pour Cochabamba le jour même. Nous nous retrouvons donc chez l’habitant, à boire de la Chicha et à « parrainer » le nouveau baptisé, comme tous les autres invités : sur un grand tissu coloré où est assis l’enfant, on donne un petit billet (10 ou 20 bolivianos) et on coupe en échange une petite mèche de cheveux à conserver (à vie) dans un coin de son porte-monnaie. Cela doit nous porter chance et prospérité ! L’argent récolté est gardé pour les études de l’enfant. Une fois fait, on nous colle une poignée de confettis blancs dans les cheveux et une tutuma de chicha dans chaque main ! Bon bah, puisque c’est la tradition…

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Bien que nous ne les connaissions pas en arrivant, on a été super bien accueillis : on nous a offert à manger, à boire (de la chicha, servie dans des seaux entiers, re-remplis régulièrement, qu’on boit dans les Tutumas), et la maman nous a dit qu’en tant que parrains du petit, nous serions toujours les bienvenus chez eux. Bon, pas sûr qu’on revienne de si tôt, mais c’est gentil !

Peu à peu d’autres invités débarquent et nous croisons des visages familiers : croisés dans le café-bar la veille, ou le matin-même sur la place du marché. Décidément ce village est minuscule! De parfaits inconnus quelques heures auparavant, nous nous retrouvons à discuter, danser, rigoler… et surtout boire !

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Ce baptême a été une sacrée expérience, quoique plutôt piégeuse : le grand jeu consiste à offrir aux gens de la chicha et de boire « contigo » : on choisit une personne avec qui on veut trinquer et on lui dit « contigo » ou « je bois avec toi« . La première tasse est pour soi, on la boit à la santé de notre ami, on re-remplit la tasse et on l’offre à notre ami, qui doit la boire à notre santé. Et lui peut la ré-offrir à quelqu’un d’autre… Un genre de cul-sec de l’amitié ! C’est un jeu sans fin… On est resté près de 4h au final, et on a dû inventer le terme « culo seco » pour leur expliquer notre équivalent français

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Tant et si bien que l’on a dû décaler notre bus au lendemain matin, mais qu’est-ce qu’on a rigolé ! Il a été très difficile de s’en aller (pendant qu’on marchait encore à peu près droit !), ils ne voulaient plus nous laisser partir, ces gens là sont tellement accueillants et attachants

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Encore une expérience forte et une belle embuscade pour les grenouilles !!

2/ Le Parc de Torotoro

Pour visiter le Parc, impossible de le faire en autonomie : il est nécessaire de se pointer vers 07h30-08h00 au bureau des guides du Parc pour trouver un guide et constituer un groupe de 6 personnes maximum (afin de diviser les frais). Plusieurs tours sont proposés, mais nous en avons choisis deux :

  • Cuitad de Itas y Caverna de Umajalanta (1 journée)
  • El Vergel (1/2 journée)

Tour Cuitad de Itas y Caverna de Umajalanta

Nous avons trouvé pour ce tour un groupe avec deux allemandes et deux boliviennes avec une petite fille de 5 ans. Chose étonnante : le Parc de Torotoro est encore peu connu des touristes : la plupart des visiteurs sont des boliviens en week-end ou en vacances, ou encore des groupes scolaires qui arrivent par cars entiers.

Nous avons commencé par nous rendre en jeep à la Ciutad de Itas, ou « Cité de pierres », située à 21km de Torotoro et à 4000m d’altitude. Le site est un véritable labyrinthe constitué d’énormes blocs de roche de près de 20m de hauteur avec de nombreuses cavernes et voûtes à l’intérieur de ceux-ci, formées par le vent et l’eau. Le terme de « cité » est trompeur car aucun habitant ne réside ici ! Mais les cavernes et dédales font penser à des cathédrales, maisons et ruelles.

Le site est impressionnant, on se sent vraiment tout petit !

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En chemin, notre guide nous arrête devant certaines roches zoomorphiques : l’iguane, la petite et la grande tortue, l’éléphant…

 

 

On a également pu observer des peintures rupestres très sommaires, réalisées à base de sang et de graisse. Malheureusement, encore peu d’études scientifiques ont été réalisées sur le Parc, et il n’est pas possible de dater avec certitude ces peintures.

 

 

Sur le chemin du retour, nous sommes passés « sur les toits » de la cité de pierres : après avoir escaladé un pan de roche, nous sommes arrivés au sommet des blocs de roche. À ce niveau-là, impossible de savoir que sous nos pieds se trouvent d’immenses cathédrales naturelles !

 

 

Après le déjeuner, nous nous sommes rendus à la Caverne de Umajalanta, dont le nom signifie « où l’eau se perd » car les locaux ne savent pas encore où débouche le ruisseau qui coule dans la caverne.

Umajalanta est la grotte la plus grande et la plus profonde de Bolivie. Elle n’a pas encore pu être entièrement explorée par manque de matériel adapté et de spéléologues suffisamment expérimentés. Une partie de la grotte, faisant une boucle, est ouverte aux touristes et permet une initiation à la spéléologie. Et c’est ce que nous allons faire : casque et lampe sur la tête, nous nous dirigeons vers la caverne.

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Notre guide est gâté : dans son groupe il y a William-l’estropié-de-la-jambe (cf. Article sur Sucre) et une petite fille de 5 ans alors que la limite d’âge pour la grotte est en théorie de 10-12 ans… Il aura pourtant essayé de la dissuader à grands coups de : « Il fait si noir dans la grotte que des fois tu vois pas ce qui est au bout de ton nez / Si tu as peur, faudra pas que tu pleures / Il y a des chauves-souris dans la grotte et elles vont venir t’attaquer« … Mais rien n’y fit, la petite intrépide était décidée à venir (contre la signature d’une décharge de la part de sa maman) !

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Voici donc partie notre petite troupe dans l’entrée de la grotte. Au début c’est facile, l’accès est immense (30 mètres par 40 mètres !), bien dégagé et il nous suffit de sauter de cailloux en cailloux. Puis ça se complique : on doit utiliser une corde pour descendre de quelques mètres, passer accroupi dans un tunnel, ramper par terre, se faufiler entre deux pans de roche en rentrant le ventre… Fini la promenade de santé !

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Pendant ce temps-là, la fillette gazouille joyeusement, se fait porter pour les montées/descentes abruptes, tient la main de sa maman, mais n’a pas l’air effrayée du tout ! Pourtant, certains passages pourraient virer à la catastrophe : on passe parfois à côté du vide sur des roches relativement glissantes. Même si tout le monde fait bien attention, un faux pas est vite arrivé… En Europe, ce genre d’activité serait méga-sécurisé par des pontons en bois, des gardes-fous et des rampes. Ce qui aurait un autre charme…

 

 

Notre guide nous montre des stalagmites et stalactites ayant pris une forme singulière au fil du temps : la vierge et l’enfant, le sapin de noël, le sombrero, le saule-pleureur, la coupe de champagne, les ailes de condor, la salle de concert… Il nous explique que de nombreuses stalagmites et stalactites sont encore en croissance dans la grotte. En effet, on peut voit de petites gouttes sur les pointes calcifiées qui brillent sous la lueur de nos frontales.

 

 

A mi-chemin, nous arrivons à des lagunes souterraines. Notre guide nous montre un des habitants de ces lieux, le pez ciego, un petit poisson ne dépassant pas les 18 cm. On en verra quelques uns, tous petits.

La deuxième partie du circuit est beaucoup plus humide : une rivière coule quasiment tout du long, formant par endroits des petites lagunes ou trous d’eau. Le petit glou-glou de l’eau qui court nous flatte les oreilles, d’autant plus qu’il n’y a pas d’autres bruits dans la grotte : nous sommes le dernier groupe.

Nous sortirons peu avant le crépuscule, après trois heures de spéléologie (normalement, le circuit se fait en deux heures).

Tour El Vergel

Le lendemain, nous retrouvons les deux allemandes de la veille pour le tour « El Vergel« , qui durera une demie-journée. Notre guide pour la matinée est un jeune homme, casquette à l’envers et langage de « djeun’s » : en plus de parler super vite, il n’articule pas suffisamment, ce qui le rend parfois difficile à comprendre, pour nous pauvres étrangers qui ne parlons pas espagnol couramment. (Claire : « Maman, Papa, je vous comprend maintenant ! »).

La première étape de notre périple se trouve à 500m de la ville : les empreintes de dinosaures !! Notre guide nous explique qu’il s’agit de traces datant du Crétacé, la dernière ère des dinosaures, après le Triassique et le Jurassique, dont la fin est marquée par l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années

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« D’ailleurs, Jurassic Park aurait dû s’appeler Crétacé Park car les dinosaures du film sont du Crétacé et non du Jurassique ! » chuchote William-le-fana-des-dinos à l’oreille de Claire.

Nous avons pu voir sur le site quatre types d’empreintes :

  • Celles associant une trace plutôt ronde et un croissant (le sabot) pour les sauropodes (grands herbivores au long cou)
  • Celles à trois doigts avec un talon en forme de « U » pour les ornithopodes (herbivores à bec occasionnellement bipèdes « aux pieds d’oiseaux »)
  • Celles bien rondes et rapprochées pour les ankylosaures (herbivores cuirassés à l’allure de tortues)
  • Celles à trois doigts avec un talon en forme de « V » pour les tétrapodes (carnivores bipèdes).

Pouvoir voir et toucher ces empreintes, c’est un peu « fou-fou » et ça réveille l’enfant qui est en nous. Qui n’a pas été passionné par les dinosaures quand il était petit ? Qui n’a pas frissonné devant Jurassic Park ? Quand on pense que ces traces datent de plus de 65 millions d’années…

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Après une longue balade sous un soleil cuisant, nous sommes arrivés au Cañon de Torotoro : une passerelle bleue nous permet d’admirer depuis le haut de la falaise, le canyon et la rivière de couleur vert émeraude en contrebas, à 300m en dessous de nous. Ça donne le vertige !

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On continue ensuite pour atteindre notre dernière étape : la cascade El Vergel. On descend dans le fond du canyon, à l’aide d’un escalier aux marches bien raides. On anticipe déjà le retour, qui s’annonce bien dur… Après 20-30min de marche, on atteint la rivière, qu’on longe sur quelques centaines de mètres. Puis, au détour d’un coude de la rivière apparaît El Vergel, une belle cascade diffuse sur plusieurs mètres, ruisselant sur des rochers recouverts de mousse au travers la végétation foisonnante de la falaise. A ses pieds, deux petites piscines d’eau claire nous invitent à la baignade. L’eau est plus que fraîche mais permet de se revigorer après la marche de la matinée et d’emmagasiner un peu de fraîcheur pour la remontée

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Infos pratiques :

Pour visiter le Parc, il est obligatoire de passer par le bureau du Parc :

Il faut tout d’abord prendre le ticket d’entrée du Parc, au bureau des informations touristiques du Parc, à 100 bolivianos par personne, valable 4 jours.

Puis, on peut choisir un tour guidé au bureau des guides du Parc. Le prix est valable pour un tour, à diviser entre le nombre de personnes dans le groupe (6 max). Pour constituer un groupe, il vaut mieux venir à l’ouverture du bureau des guides, vers 07h30-08h00, afin de trouver d’autres personnes avec qui partir.

Le tour Ciutad de Itas y Caverna vaut 635 bolivianos, guide et transport compris. Vu que nous étions 6, ça nous ait revenu à 106 bolivianos par personne.

Le tour El Vergel était à 100 bolivianos, guide compris. Nous n’étions que 4, ce qui revenait à 25 bolivianos par personne.

Bilan ?

Merci à Jeff de La Paz et à Emeline et Pierro du Centre Rijch’ariy de nous avoir conseillé de faire ce parc !

Nous étions venus essentiellement pour voir les traces de dinos après Maragua, et on a été servis ! Mais Torotoro possède d’autres atouts : on a adoré l’expérience spéléologie dans la caverne et on a été très touchés par la gentillesse et l’accueil des habitants.

On est passé très rapidement à Cochabamba sur le retour. C’est une grosse ville typique à la bolivienne de 630 000 habitants, avec beaucoup d’agitation. Beaucoup moins « chic » que Sucre. On a été impressionnés par le marché énorme (l’un des plus grands marché couverts de Bolivie !), où on peut trouver de tout : produits alimentaires, chaussures, jeux pour enfants, TV, lit…

Il y a des stands de cordonniers, juste assez larges pour un homme assis, mais de plusieurs mètres de profondeur remplis de matières premières et consommables divers !

 

 

Des vendeuses ambulantes proposent de délicieux tiers d’ananas juteux pour seulement 2 bolivianos, soit 25 centimes !

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Prochaine étape : les missions jésuites de Santa Cruz !

5 commentaires sur « (J+60) Bolivie – Le Parc de Torotoro »

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