11 octobre 2017
Après 3h de bus depuis Potosí, nous voici à Sucre, surnommée « La ville blanche ». Sucre (prononcez « sucré ») est la capitale constitutionnelle de la Bolivie, la « ville de cœur » des boliviens, tandis que La Paz est la capitale administrative. À 2780m d’altitude, on retrouve des températures plus chaudes en journée et des nuits plus douces, et c’est bien agréable !
1/ Sucre, la ville blanche
Arequipa était également surnommée « La ville blanche », mais en comparaison, Sucre (300 000 habitants) mérite davantage cette appellation : tous les monuments et habitations sont de couleur blanche, donnant à la ville une sensation de fraîcheur et de paisibilité.
Nous avons apprécié flâner dans la ville, et traverser les parcs bordés de palmiers. Petit détail amusant : dans le parc situé devant le Tribunal et le Conseil de la Justice, se trouve une petite Tour Eiffel orange, apparemment dessinée par Gustave Eiffel lui-même ! Mais sans se vanter, rien à voir avec la majestuosité de notre œuvre parisienne…
Le cimetière général de la ville, un des plus importants du pays, est sympa à visiter, avec de belles mausolées, de somptueux tombeaux, des allées bordées de pins et de palmiers. Les tombes sont organisées les unes au dessus des autres dans des niches. Les proches décorent les fenêtres des défunts avec des objets leur ayant appartenu
Nnous avons été tristement surpris par les tombes des enfants, ornés par de multiples jouets et figurines Dragon Ball Z, Sailor Moon, camions de pompier, Disney, etc .
Lors de notre venue au cimetière, on a vu arriver l’orage au loin.
Puis s’abattre sur nos têtes un déluge de grêle ! La circulation a été complétement bloquée, avec des voitures en warning en plein milieu de la route. En quelques minutes, plusieurs centimètres de grêle recouvraient la ville. Ce phénomène devient a priori courant à Sucre avec le changement climatique et la survenue d’événements extrêmes.
Pour un petit apéro à la tombée de la nuit, avec vue sur la ville, nous sommes allés au Mirador près du Museo arte indigena. Merci à Vlada et Jéremie pour la bouteille de Reservado du Chili !
Pour les amateurs de chocolat : ne pas louper à Sucre le « chocolate expresso« , chocolat chaud au goût intense servi dans une petite tasse à café. La chaîne « Para Ti » en fait des excellents ! Claire était ravie, on ne trouve pas de bons chocolats en Bolivie, ils sont d’habitude très sucrés et pauvres en cacao
2/ Sur la trace des dinosaures à Maragua
Nous avons souhaité faire notre premier trek de 2 jours en autonomie au cratère de Maragua, situé à 50 km à l’ouest de Sucre.
En autonomie, c’est l’aventure ! Ce trek-là aura été une vraie galère
:
Nous voulions acheter des sandwichs à Sucre avant de partir pour Maragua, mais sur la route pour attraper le bus, impossible d’en trouver. Les sandwichs ne sont pas trop dans la culture du pays… Bon, on se contentera d’acheter pain et sardines, ce qui n’est pas folichon, mais ça fera l’affaire !
Arrivés à Ravelo pour prendre le bus pour la Chapelle de Chataquila (cf. Infos pratiques), nous achetons nos billets et nous grimpons dans le bus… bourré à bloc. On arrive à s’assoir par terre dans l’allée principale, nos sacs à dos entre les genoux, sous l’effluve des locaux qui machouillent leurs feuilles de coca juste sous notre nez. Le voyage durera 45 minutes, dans une position pas très confortable
Une fois déposés à la Capilla de Chataquila et retrouvé la sensation dans nos jambes, on trouve sans grande difficulté le départ du trek : le Camino del Inca, qui est un joli chemin pavé de grosses pierres rouges et plates qui descend dans la vallée. Cette ancienne voie inca a été restaurée il y a quelques années par la commune de Sucre, en respectant les techniques ancestrales. De loin, dans la vallée, on peut apercevoir le cratère de Maragua et les superbes paysages qui l’entoure…
En chemin on rencontre deux marcheurs français, Céline et Vincent, qui vont également à Maragua et avec qui on sympathise. Une fois passé Chaunaca, nous décidons de ne plus suivre le chemin indiqué par le GPS, qui était en fait une route pour voiture, mais de longer par la rivière en contrebas. On n’était pas très confiant car nous avions vu sur des blogs le récit de personnes s’étant perdues en suivant la rivière. Mais on est chanceux, on trouve le bon chemin, quoique très mal marqué. On aurait pu se tromper un bon nombre de fois… Mais on a bien fait : le chemin par la rivière est très agréable, on en profitera même pour se tremper les pieds
A l’approche de Maragua, on aperçoit trois personnes au bord d’un trou : un vieux fermier qui ne parle que le Quechua et deux randonneurs belges : Kaz’ (Kasimir) et Brieuc. Vincent qui était devant nous annonce la couleur : « Il y a un cheval qui est tombé dans un puit ». En effet, en s’approchant on voit deux petites oreilles noires et des yeux terrifiés qui dépassent d’un réservoir d’eau vide, à 3m de profondeur. En fait il s’agit d’un poulain, mais assez grand. Le vieux fermier a l’air dépassé, Kaz’ et Brieuc nous informent que de l’aide du village est sur le point d’arriver.
Les quatre garçons décident de ne pas attendre et de commencer à intervenir. Les idées fusent en mode brainstorming:
« Et si on le faisait monter par l’échelle ? – T’es fou, c’est un cheval pas un singe ! »
« On peut construire un gros tas de cailloux pour l’aider à monter – Impossible ça va prendre trop de temps »
« Et si on lui glissait l’échelle sous les pattes et qu’on la soulevait ensuite ? »
« On pourrait s’aider de cordes…« .
Finalement, William décide de descendre dans la fosse boueuse et d’improviser…
« Tu t’y connais en chevaux ? » lui demande Brieuc, un peu inquiet…
« Pas vraiment, j’en ai juste mangé une fois ou deux… » répond en blaguant William en descendant l’échelle.
Bon, ça commence bien… Avec beaucoup de patience, on réussit à passer des cordes autour du corps du poulain : une au niveau des pattes avant et l’autre au niveau des pattes arrières. Le renfort du village est enfin arrivé : un homme seul avec une grande perche en bois. Hé bé ! Heureusement qu’on est resté prêter main forte…
Une fois les cordes arrimées, les quatre garçons et le villageois rassemblent toutes leurs forces pour soulever la masse imposante du poulain. Les yeux révulsés, ruant dans tous les sens, le poulain atteint le bord du réservoir au bout d’un effort intense pour les sauveteurs. A peine les pattes ayant touché terre, le jeune cheval donne un coup de rein, se relève et part en galopant rejoindre sa mère inquiète qui observait la scène à quelques centaines de mètres… Renversant au passage ses sauveteurs et embarquant William sur quelques mètres, l’une des cordes s’étant coincée sous sa jambe au niveau du genou. Heureusement, la corde s’était détachée et n’a pas embarqué William trop longtemps. Il s’en sortira un peu sonné, avec une belle brûlure à vif de la peau, à la limite de la coupure. Pour le soigner, le vieux fermier édenté lui applique avec son doigt tout sale et boueux quelques gouttes de singani, un alcool local, dont on se verra rapidement tous attribuer deux shots bien remplis pour nous remercier de notre sauvetage réussi. On ne peut pas trop refuser…
Attention les enfants, fermez vos yeux :
En rigolant de cette drôle d’aventure, on finit le chemin vers Maragua avec nos quatre nouveaux compagnons de voyage.
La nuit arrive et le temps se couvre : au loin de menaçants nuages approchent et le tonnerre gronde… l’orage arrive. On se dépêche de trouver un logement, on avait vu qu’il y avait quelques auberges sur la carte. Malheureusement on ne trouvera que des portes fermées, et il n’y a personne aux cabanes communautaires de Maragua. Bon… On finit par trouver une auberge qui accepte de nous prendre pour la nuit pour 50 bolivianos par personne, repas compris. Mais notre hôte – qui ne parle que le Quechua – refuse de préparer à manger à nos quatre compagnons, qui voulaient juste avoir un repas chaud avant de dormir dans leurs tentes. On a essayé de négocier pendant 20 min avec elle, avec l’aide d’une adorable guide locale accompagnant un groupe de touristes, sans succès. Allez savoir pourquoi, les boliviens ne sont pas toujours arrangeants… Et pourtant ce n’était pas de la grande gastronomie : du riz sauté avec des patates et deux œufs frits. Nappé de mayonnaise !
Et bien sûr, dans ce village reculé, pas de douche ! On essaye de laver et désinfecter tant bien que mal la blessure de William… La deuxième journée de trek s’annonce bien !
Le lendemain matin, après un petit déjeuner très frugal (du thé et quatre galettes sèches sans rien à mettre dessus), nous voici partis dès 07h30 car la guide nous avait prévenu que nous avions de la route et que les derniers bus partaient de Potolo – notre dernière étape – vers 16h00. Nous nous arrêtons à la « très petite boutique » du village pour s’acheter de quoi pique-niquer mais il n’y a rien de bien consistant : seulement galettes, cookies et sodas sont proposés à la vente. Bon tant pis… on fera avec ce qu’il nous reste dans le sac : deux oranges, un fond de paquet de chips et quelques biscuits. On mangera mieux ce soir !
Après avoir galéré pour trouver le chemin, on commence la journée de trek par deux heures de montée pour nous rendre en haut du cratère de Maragua. Cette dénomination est un peu exagérée car il n’y a aucun volcan : Maragua est plutôt située dans une dépression géologique de plusieurs kilomètres créée par le mouvement des plaques tectoniques. Rien à voir avec un cratère de volcan ou une chute de météorite ! De par sa forme ondulée et ses couches minérales multicolores, le relief qui entoure Maragua à l’air de fondre comme une glace au soleil. Avec son pourtour crénelé, on a également l’impression d’être face à une huître géante… Le paysage est impressionnant mais malheureusement le temps un peu voilé nous empêche d’avoir une bonne visibilité sur le panorama. On aura cependant la chance d’apercevoir de majestueux condors qui volent au dessus de nos têtes !
Nous passons ensuite par des paysages magnifiques, aux couleurs explosives. Les minéraux présents dans les roches provoquent un arc-en-ciel de couleurs : prune, bleu métallique, rouge brique, jaune paille, vert sapin, vert olive… Un festival pour les yeux !
Nous savons que nous nous dirigeons pour voir pour la première fois de notre vie de vraies traces de dinosaures et l’excitation nous gagne petit à petit !
Après avoir encore une fois perdu notre chemin à proximité du village de Niña Mayu, nous arrivons finalement aux traces de dinosaures : Merci le GPS de l’application Maps.Me ! Sur une surface plane et dure composée de boue fossilisée, plusieurs empreintes de sauriens sont visibles. Pour certaines, on ne voit que des gros trous, mais pour d’autres on distingue clairement les trois doigts caractéristiques des dinosaures carnassiers. Un peu plus loin, des traces rondes très profondes s’apparentent plus à un grand herbivore. On fait un saut dans le temps de 65 millions d’années et on s’imagine le gros mastodonte marchant nonchalamment dans la boue, tandis qu’un carnassier, plus vif, passe à côté en trottant, les deux pattes avant repliées sur la poitrine. Nous revivons Jurassik Park !
A partir de Niña Mayu, nous étions censés continuer notre chemin vers Potolo. Mais nous savions que dans les environs de Maragua a été découverte en 2016 la plus grande empreinte de dinosaure du monde, 1m20 de diamètre (!!!), mais impossible de connaître la localisation exacte sur Internet. Nous avions vu le matin même sur un panneau que cette trace était indiquée sur le chemin vers le village de Huamaca. Problème : ce chemin n’existe pas sur Maps.me ! On décide d’y aller quand même, grisés à l’idée de découvrir cette trace. Mais bien sûr, on ne l’a jamais trouvée, autant chercher une aiguille dans une botte de foin… Et pourtant, on en a parcouru des kilomètres, à remonter les rivières asséchées ou à descendre les enrochements… Mais on aura trouvé d’autres traces, certes plus petites, mais néanmoins très belles.
Tant est si bien qu’il n’était plus possible d’atteindre Potolo avant 16h00. À 14h00 nous avons décidé d’abandonner et de rebrousser chemin, bredouilles et épuisés. Pour essayer de gagner du temps et un peu d’énergie, nous avons décidé de couper à travers champs et montagnes pour rejoindre la route pour voitures visible sur notre carte, en espérant pouvoir croiser des véhicules et faire de l’auto-stop. Manque de pot, après avoir grimpé quasiment sur 1km, on s’est retrouvé sur… un plateau, la route passant 100 mètres plus bas. Damned ! Le plan n’a pas marché ! On a donc longé la falaise jusqu’à ce que l’on puisse redescendre, et sous la pluie orageuse, parce que sinon c’est pas drôle ! Ayant enfin retrouvé la route, on a ensuite atteint le village perdu de Chulpa, village précédent Potolo. On espérait croiser du monde (et surtout une voiture !) mais le village était désert. Décidément, on aura vu dix fois plus de vaches, ânes, chèvres, moutons, cochons et poules que d’habitants pendant ce trek !
Nous nous apercevons à ce moment-là qu’il nous reste 10km pour rejoindre Potolo… Les 10km les plus longs de notre vie : on en avait raz les baskets !! Avec la fatigue morale et physique, le maigre pique-nique dans nos estomacs, la blessure de William qui ne s’arrangeait pas en marchant autant… il était grand temps d’en finir ! La route est néanmoins jolie avec des paysages vert et rose. On est arrivé à Potolo vers 17h00. Quelques locaux attendaient sans grande conviction le bus pour Sucre dans la rue principale, déserte. « Oui l’arrêt de bus c’est bien ici. Il ne devrait pas tarder à arriver. Aujourd’hui ou … demain matin« . Mais nous n’avions pas DU TOUT envie de rester dans cette ville toute morte. Alors quand au bout de 30 minutes d’attente un camion-benne avec une pancarte indiquant « Sucre » est arrivé, ça n’a fait ni une ni deux, on a sauté à l’arrière, sous les regards étonnés des villageois. On a passé ainsi deux heures de voyage, assis sur des sacs de plâtre dans une remorque à ciel ouvert, aux côtés d’une bique au regard apeuré et de locaux mastiquant leurs feuilles de coca. La remorque tressautait dans tous les sens sous les irrégularités de la route poussiéreuse, ce n’était pas très confortable mais on était trop contents de pouvoir rentrer à Sucre !
Infos pratiques :
En Agence, le trek de Maragua sur deux jours coûtait environ 400 bolivianos (= 50 €) par personne.
En autonomie, le trek nous a coûté 130 bolivianos (=16 €) par personne :
- 20 bolivianos de pique-nique
- 10 bolivianos de bus Sucre-Capella de Chataquila
- 40 bolivianos d’entrées diverses (10 pour le chemin des incas, 10 pour le cratère de Maragua, 20 pour les empreintes de dino à Niña Mayu)
- 50 bolivianos pour l’hébergement à Maragua, comprenant le repas du soir et un petit-déjeuner léger.
- 10 bolivianos pour le retour en camion Potolo-Sucre
Pour accéder à la Capilla de Chataquila, départ du trek :
A Sucre, prendre le minibus 1 direction l’ouest de la ville, sur l’Avenida H. Siles, à proximité du parc du Tribunal et du Conseil de la Justice. Demander à s’arrêter à la station « Ravelo« . À Ravelo, prendre le bus vers 9h30-10h direction Potolo, jusqu’à la Capilla de Chataquila (45 min de route). Ne pas arriver trop tard, les bus sont souvent bondés.
Pour rentrer à Sucre :
Des bus passent à Potolo pour Sucre (13 bolivianos par personne). Attention, les derniers bus doivent être vers 16h00-16h30. En arrivant plus tard, nous avons dû monter dans un camion qui par chance passait par là ! (10 bolivianos par personne)
3/ Le centre Rijch’ariy
Nous avons rejoint Emeline, une ancienne collègue de travail de Claire, et son ami Pierro à Morado K’asa, un village situé à 80km à l’Est de Sucre.
Pour cela, rendez-vous au célèbre marché de Tarabuco, qui a lieu tout les dimanches !
Emeline et Pierro sont volontaires depuis un an et demi au Centre communautaire Rijch’ariy, géré en collaboration avec l’association française Horizon 19. Ce Centre a pour objectif d’accompagner le changement social, l’émancipation et l’amélioration de la qualité de vie des populations en zone rurale, à travers les capacités et les ambitions des participants et des volontaires pour un développement humain, social et économique
Des formations à destination des habitants de la communauté sont organisées, selon des besoins préalablement identifiés : couture industrielle, santé et plantes médicinales, leadership, culture et politique, agro-écologie…
Chance pour William : parmi les remèdes naturels fabriqués au Centre se trouve une crème très grasse pour les brûlures et coups de soleil à base de Calendula, Aloe vera et huile d’amande douce !
Emeline et Pierro sont notamment chargés d’animer et de faire vivre le Centre, organiser et suivre le bon déroulement des formations, mobiliser des financements pour les actions, et assurer les bilans techniques et financiers.
Hormis les embauches temporaires, ils sont aidés par deux salariés à temps plein qui vivent également sur le Centre : Celso, le professeur de couture et Flores, la chargée de mission pour la formation Santé.
Cette visite a été pour nous les Frogs l’occasion de voir le fonctionnement du Centre de l’intérieur et de mettre un peu la main à la pâte : participation à une réunion nocturne de la communauté (avec les locaux parlant quechua), initiation d’une classe d’enfants à l’anglais avec un ukulélé (merci aux 3 Lu’s de Charles et Chi Mai avec leur chanson « Five little monkeys jumping on the bed« ), aide semis dans le jardin potager (au grand bonheur de Claire !), et même communication : William en a profité pour faire une vidéo promotionnelle du Centre avec son drone et la gopro.
Nous nous rappellerons encore longtemps des apéros avec les copains, et de cette superbe soirée auprès du feu près de la rivière à jouer de la guitare et du ukulélé en chantant du reggae, entourés par les étoiles et les cactus qui semblaient s’animer sous la lumière de la pleine lune, comme par magie
Bilan ?
Le trek de la mort a été une expérience forte de la randonnée en autonomie. Sans en être dégoûtés, on attendra peut-être de s’en remettre avant de se lancer de nouveau ! Mais au moins ça nous fait une chouette histoire à raconter… Et elle mérite d’être inscrite sur notre carte des galères.
Notre séjour au Centre Rijch’ariy nous aura permis de nous remettre de nos émotions et de nous reposer un peu chez les copains, et de vivre une expérience qui casse la routine du voyage. On est allé visiter une ex-collègue de travail de Claire, on est reparti en quittant des amis…
belle aventure marquée par le chocolat et poulain…j’espère que la crème sera efficace sur la blessure de William
don’t give up !les frogs…
bises
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Oui, ça commence à aller mieux ! On a trouvé un spray désinfectant/séchant, ce qui n’est pas plus mal car on vient d’arriver au Brésil, et demain on part dans le Pentanal, la plus grande zone humide du monde !! Bisous !
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William, tu as échappé à l’onguent à base de bouse de lama farcie à la salive de limace putride, pour soigner ta jambe.Remède Bolivien très efficace, mais hélas aucun « patient » n’y a survécu.
Mais tu as obtenu ton grade n°1 pour obtenir ton diplôme d’Indiana Joniste, et ça c’est pas rien !
:-))
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On t’annonce que William a survécu au doigt boueux pour appliquer le sangani sur sa plaie 🙂 et que la plaie est maintenant presque guérie… bonne nouvelle non?
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coucou les copains!
Merci pour ces petits clin d’oeil au centre Rijch’ariy, au ukélé, et aux soirées sous les étoiles!
On a été très contents de vous recevoir!
Garder votre énergies les frogs!
Emeline et Pierro (alias Doña Emilin et Don (san) Pedro)
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Plaisir hautement partagé ! 😊
On se retrouve l’année prochaine quelque part entre Nantes et Paris pour un petit duo guitare/ukulélé version reggae de la Chanson de J. Dutronc « Dans la vie, il n’y a qu’des cactuuuus ». 😆
Gros bisous les coupaings !
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