(J+41) Chili – Le Désert d’Atacama et son ciel pur

Le désert d’Atacama, le plus aride au monde, se situe dans le Nord du Chili, proche de la frontière bolivienne et argentine. Grâce à ses conditions climatiques exceptionnelles, c’est l’un des ciels les plus purs au monde !

25 septembre 2017

Le désert d’Atacama, le plus aride au monde, se situe dans le Nord du Chili, proche de la frontière bolivienne et argentine. Grâce à ses conditions climatiques exceptionnelles, c’est l’un des ciels les plus purs au monde !

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Après 1h de bus et environ 2h pour passer la frontière Bolivie/, nous voici donc à San Pedro de Atacama, porte d’entrée pour le désert d’Atacama et autres merveilles de la nature aux alentours.

C’est aussi notre premier article sur le sol chilien, nous ouvrons une nouvelle section dans notre Carnet de Voyage intitulée « Chili » !

1/ San Pedro de Atacama et la découverte des étoiles

San Pedro de Atacama est une petite ville touristique de 5000 habitants, oasis au milieu du désert. Cette ville perchée à 2438m d’altitude est vraiment très sympathique, avec ses ruelles en terre battue, son dynamisme nocturne et sa population fan d’astronomie.

Fait remarquable : aucun bâtiment ne possède d’étage, ils sont tous de plain-pied ! Cela donne une belle visibilité sur le ciel bleu en journée et un agréable sentiment de légèreté. On respire bien dans ce village !

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Plutôt sympa comme endroit, mais on déchante en voyant les prix. En arrivant de Bolivie, c’est un choc financier pour nous : tout est super cher !! Impossible de se loger pour moins de 7000 pesos chilien en dortoir (=10€) et 25000 pesos chilien en chambre double (=33€), soit presque deux fois plus cher que ce que nous avions l’habitude de payer. Tant pis, on ne restera que quelques jours de toutes façons.

La rue principale « Caracoles » est piétonne et très animée avec des bars et restaurants en tout genre, nous adorons y flâner le soir. Il y a des artisans qui exposent leurs œuvres à vendre sur le sol, des vendeurs de street-food qui déambulent avec leurs maigres stocks journaliers contenus dans des boîtes en polystyrène (on a essayé les sushis frits au poulet – très bons!), et il y a même un passionné d’astronomie qui installe son télescope dans la rue et nous montre les étoiles et constellations en échange d’une petite pièce !

Nous préférons réserver un « Astronomico Tour » officiel pour partir en soirée (pour une durée d’environ deux heures) et se faire accompagner par un passionné d’astronomie pour explorer ce ciel si pur juste au dessus de nos tête, bref faire du « stargazing » quoi!

Le rendez-vous est pris pour 21h00, où nous quittons la petite ville en bus-navette pour s’éloigner d’une dizaine de kilomètres et ainsi éviter la pollution visuelle des lumières de la ville.

Là-bas, sous un ciel effectivement illuminé de milliers d’étoiles, nous faisons la rencontre de Marcos, un sympathique chilien – astrophysicien de profession – survitaminé : on se demande comment il arrive à être autant en forme à une heure aussi tardive.

Passionné et passionnant, Marcos commence par un briefing en salle, avec un projecteur affichant le logiciel gratuit Stellarium, qui permet de visionner en temps réel le ciel étoilé suivant notre position sur la planète : il nous présente rapidement quelques étoiles et constellations les plus connues sur son écran.

Ensuite, direction l’extérieur de la tente, où nous observons déjà très nettement la branche de la Voie Lactée. Nous avons le luxe d’avoir un télescope chacun (étant donné le faible nombre de participants ce soir-là) et Marcos nous apprend comment les utiliser nous-mêmes ! Malheureusement, la Lune est fortement présente ce soir-là, elle pollue le ciel de sa lueur blafarde avec son arc illuminé comme un sourire fin et narquois. Carlos l’appellera la « Reine Égoïste », qui attire notre attention et détourne nos regards des étoiles.

Cela n’empêche pas Claire d’être excitée comme une puce et d’explorer sans relâche le ciel en pointant son télescope partout où elle peut !

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Nous utilisons nos smartphones pour prendre en photo la Lune ainsi que Saturne et sa ceinture d’astéroïdes !

William apprend quant à lui, avec l’aide précieuse de Carlos, comment utiliser notre modeste appareil photo pour capturer les étoiles. Il y a encore des progrès à faire mais on s’exercera à la photographie stellaire dès que l’occasion se présentera !

Cette nuit aura décidément été magique, nous avons appris énormément de choses : repérer quelques constellations dans la voûte céleste, utiliser un télescope nous-mêmes, photographier les étoiles… PASSIONNANT !!!

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Peut-être même la naissance d’une nouvelle passion pour nous une fois que notre voyage sera terminée? (Cher Papa Noël, on souhaiterai rajouter le télescope sur notre liste sous le sapin)

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et vers 23h30, après la photo souvenir de groupe, ils est temps pour nous de regagner notre hostel ! Surtout que le lendemain matin, nous devions nous réveiller à 04h30 du matin pour pouvoir être aux Geysers d’El Tatio dès l’aube (cf. partie suivante).

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Infos pratiques :

Le tour astronomique nous a coûté 18 000 pesos chiliens par personne, soit 24 €.

On aurait aimé avoir l’occasion de visiter le fameux radiotélescope géant ALMAAtacama Large Millimeter/submillimeter Array – qui permet l’observation des ondes millimétriques. ALMA est situé sur le plateau de Chajnantor à 5100m d’altitude, et c’est en réalité un ensemble de 66 antennes d’un diamètre variable (7-12m) et qui fonctionnent en interférométrie : c’est l’instrument le plus efficace à ce jour pour observer les nuages moléculaires, les trous noirs… Bref tout plein de trucs cools dans l’espace ! Bon… En réalité, il n’est pas possible de visiter les antennes sur le plateau de Chajnantor, mais seulement le Centre OSF (Operations Support Facility) situé à 50km de San Pedro de Atacama à 2900m d’altitude… Mais quand même ! Le centre organise des visites gratuites uniquement le week-end après inscription sur liste via leur site Internet (limité à une vingtaine de participants seulement ! les places sont prises d’assaut !)

2/ Roadtrip dans les environs d’Atacama

De nombreuses agences à San Pedro de Atacama proposent des tours pour découvrir les sites de la région : Piedras Rojas, Geysers d’El Tatio, Vallée de la Luna…

Étant arrivés à San Pedro de Atacama avec trois des filles de l’excursion d’Uyuni (Kim, Jess et Eilidh) nous avons décidé de louer une voiture à cinq pendant deux jours, ce qui était beaucoup plus économique que de faire les excursions avec une agence. On loue un gros 4×4, William est ravi de conduire pour la première fois un bolide tout-terrain ! C’est parti pour l’aventure en autonomie, guidés par l’application Maps.Me !

J1 : après avoir récupéré la voiture (et bien galéré pour trouver Europcar, la seule agence de location de la ville mais qui est super mal indiquée), on prend la route vers 10h, direction les Piedras Rojas (Pierres rouges), à 170 km au Sud de San Pedro de Atacama. Après deux heures sur une route large et déserte, puis sur une piste poussiéreuse, on arrive sur le site et on est tous époustouflés : devant nos yeux ébahis se trouve une immense lagune aux eaux bleu clair, bordée par des roches magmatiques arrondies de couleur rouge pourpre, avec les montagnes enneigées se découpant au loin. Une merveille !

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On prend le temps de longer la lagune à l’eau bleu-vert transparente, les pieds dans du sable blanc et fin. On se croirait à la plage, l’illusion serait parfaite s’il n’y avait pas en arrière-plan ces monts recouverts de neige qui nous rappellent que nous sommes à 4000m d’altitude !

Sur la route du retour, on s’arrête pour visiter les deux lagunas altiplanicas à 4000 m d’altitude : Miñiques et Miscanti, qui portent le nom du Mont Miscanti et du Volcan Miniques qui les surveillent. Ces lagunes sont protégées pour l’avifaune qu’elles abritent, notamment la Foulque cornue (Fulica Cornuta), oiseau aquatique en statut de conservation vulnérable. Les deux lagunes représentent pour cette espèce un lieu de reproduction de grande importance (La Foulque pond 2 à 5 oeufs dans un nid constitué de plantes aquatiques ). La principale menace pour la Foulque cornue est un autre oiseau : la Mouette andine (Chroicocephalus serranus), qui profite de l’inattention de la Foulque pour prédater œufs et poussins. Le site est joli pour la vue d’ensemble sur les lagunes, qui sont lovées au pied des montagnes, mais pas pour l’observation : le jour de notre visite, nous n’avons pu voir que quelques formes noires se détachant sur l’eau (surement des Foulques cornues ?). Impossible de s’approcher, le site étant protégé, nous n’avons pas le droit de sortir du sentier balisé, à plusieurs centaines de mètre des lagunes.

Plus proche de San Pedro d’Atacama, en plein cœur du Salar de Atacama, nous avons visité la Laguna Chaxa, immense lagune dans une plaine de sel, faisait partie de la Réserve nationale des flamants roses. Créée en 1990, cette réserve, est classée site RAMSAR pour la préservation de cette zone humide servant d’habitat à des oiseaux aquatiques migrateurs. En effet, plus de la moitié des cinquante espèces recensées dans le Salar d’Atacama sont des oiseaux migrateurs fréquentant les lagunes au printemps et à l’automne, évitant ainsi le froid mordant de l’hémisphère nord. Comparé aux lagunas altiplanicas, le site est très didactique : de nombreux panneaux très intéressants expliquent la formation du salar et des lagunes, les différents usages du sel, la faune et la flore de la lagune et leur mode de vie.

Trois types de flamants roses cohabitent sur la lagune :

  • le flamant rose chilien (Phoenicopterus chilensis),qui est le plus rose pâle
  • le flamant rose andin (Phoenicoparrus andinus), le plus grand en taille, avec des pattes jaunes et le bout des ailes noires, plus visible que les autres flamants en position repliée
  • le flamant rose de James (Phoenicoparrus jamesi), le plus petit, avec des plumes d’un rose intense sur la poitrine

Au Chili, les flamants roses sont sauvegardés dans des espaces protégés gérés par la Corporación Nacional Forestal (CONAF). Ils se nourrissent d’artemias (les mêmes que ceux qu’on élevaient pour nourrir nos poissons d’aquarium !), adaptés à survivre dans une eau très salée et pauvre en oxygène.

Nous avons pu observer les flamants roses barbotant tranquillement dans la lagune dans la lumière du jour déclinant.

Avant de rentrer nous avons essayé de nous rendre à la Laguna Baltinache, qui fait partie des sept Lagunas Escondidas (lagunes cachées), où il est normalement possible de se baigner et de flotter aussi facilement que dans la Mer Morte en raison de la forte salinité de l’eau.

Nous l’avions repéré sur notre GPS. Zou c’est parti ! On suit la route qui devient bientôt un chemin de terre vaguement marqué par quelques traces de voitures. Heureusement qu’on a un 4×4, ça secoue dans tous les sens ! « Heu, t’es sûr que c’est là ? » On arrive à une lagune toute plate et toute moche, perdue au milieu de la pampa, et ne ressemblant pas du tout à la photo de la Laguna Baltinache de notre catalogue…

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Bon, tant pis, ça aura été un échec, mais ça nous aura amusé de conduire le 4×4 en pleine brousse !

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J2 : on est chauds comme des beignets après cette première journée et on décide de nous rendre au Salar de Tara, à 120 km à l’Est de San Pedro, bien que notre loueur de voiture nous l’ai déconseillé. En effet, la piste d’accès au Salar est très mal indiquée et il y a des risques de se perdre. Bon, on a l’application Maps.Me avec les tracés GPS, on décide donc de tenter le coup, car d’après les photos, le site a l’air de valoir le déplacement !

Sur la route, nous passons par de jolies petites lagunes gelées, où les montagnes se reflètent joliment sur la surface de l’eau :

Plus loin, après 1h30 de route, on arrive à las Monjes de la Pacana, un imposant rocher qui ressemble de près à la tête d’un indien, mais de loin ressemble plus, à notre humble avis, à une immense forme turgescente »Freudienne » érigée fièrement vers le ciel… Mais cet argument est peut-être moins vendeur en agence !

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La « tête d’indien » est la plus spectaculaire des nombreuses formations rocheuses éparpillées du site, qui se dressent dans une plaine de sable comme si elles émergeaient un peu au hasard. Au loin en arrière-plan se détache la Laguna Aguas Calientes.

À partir de là commence notre navigation dans le désert, vers ce fameux Salar de Tara. Le chemin se convertit alors en un véritable rally : il n’y a plus de piste ! C’est comme si on faisait la course pour le Dakar ! On commence à suivre des traces qui foncent directement dans un grand désert de sable qui s’étend à perte de vue. Sans l’application Maps.Me (on n’est pas sponsorisés, c’est juste que l’application est géniale !) pour suivre les lignes GPS invisibles à l’œil nu sur la route, on était fichus : impossible de se repérer, on pourrait en effet facilement se perdre ! Après 40 minutes de piste, on approche enfin du salar. On s’arrête pour pique-niquer sur un site avec des grands blocs rocheux aux couleurs orangées, à l’abri du vent. On s’amuse à grimper dessus, pour avoir une meilleure vue : le salar de Tara est tout proche ! Une fois les quelques minibus de touristes partis, on se retrouve seuls à mâchouiller nos sandwichs. Et là : le silence absolu ! Pas de vent, pas de bruit, même pas le grésillement d’un insecte ou le piaillement d’un oiseau. Rien, à part le calme et nos pensées. C’est quand même une impression étrange de n’entendre aucun bruit…

Nous finissons notre route vers le Salar de Tara et nous découvrons une magnifique lagune, recouverte en partie de sel. En s’approchant, on s’émerveille devant les couleurs de la lagune : le bleu foncé des eaux, le vert chlorophylle des végétaux aquatiques, le blanc du sel, le jaune paille de la végétation grillée par le soleil sur les berges, et le marron pâle nuancé de violet des montagnes en face. Nous suivons un petit chemin le long de la lagune pour prendre le temps d’observer cette belle étendue d’eau avec des falaises à proximité, formant de grands tuyaux d’orgues. Le paysage est magnifique ! On se rend compte que le chemin se poursuit jusqu’en Argentine ! « Ok, let’s go !« , plaisante Jess. On rebrousse bien entendu chemin jusqu’au parking, où une dizaine de minibus touristiques se sont arrêtés pour le pique-nique. Un verre de rouge à la main, les touristes attendent que leurs guides leur servent le repas a la plancha. Ça sent bon ! Mais on était quand même bien dans notre petit spot tranquille, coupés du monde…

Nous rebroussons chemin rapidement vers San Pedro de Atacama, pour aller dans la stricte direction opposée : à l’ouest afin de visiter la Valle de la Luna. Nous arrivons vers 17h00, un peu tard pour pouvoir tout voir, mais nous décidons d’y aller quand même. La Valle de la Luna porte bien son nom : c’est un paysage désertique, sans un brin de végétation, entièrement de couleur marron-orangé, constituée de pics rocheux, de falaises, de grottes et d’une immense dune de sable. À ne pas confondre avec le lieu du même nom mais situé à La Paz que l’on a visité aussi (on en parle ici).

Nous avons adoré la « Caverna de Sal« , un circuit de 20 minutes dans un étroit couloir naturel, creusé dans une colline de sel et de quartz. Le circuit est magnifique et vraiment très impressionnant ! Attention, c’est très exiguë parfois, impossible de passer avec un gros sac à dos ! On avait également notre lampe frontale sur nous, car le chemin s’enfonce à un moment dans la colline et l’obscurité devient totale.

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Autre point de vue exceptionnel : le Mirador Achaches qui donne sur la Valle de la Luna ! Après une ascension courte mais très raide, nous arrivons au sommet d’une colline surplombant toute la vallée, et le paysage est incroyable : des reliefs escarpés recouverts d’une fine couche de sel blanc, des blocs rocheux qui semblent jaillir du sol. C’est sûr : nous sommes sur la Lune !!!

Vers 18h30 il est temps pour nous de rejoindre la Duna Mayor pour contempler le coucher de soleil avec une petite bouteille de rouge ramenée par Eilidh & Jess, et quelques snacks (en cachette…chut !). William en tant que bon français a toujours son tire-bouchon sur lui en toute occasion !

J3 : nous profitons que l’agence de location nous ait offert une demi-journée supplémentaire pour partir dans la matinée aux Geysers d’El Tatio (ou communément appelé « El Tatio »), signifiant en quechua « le vieil homme qui pleure », situé à 90km au nord de la ville. Pour cela nous partons dès 05h00 du matin, alors qu’il fait encore nuit, sur une route de montagne pleine de nids de poules, pour être présents sur le site dès la première apparition des rayons de soleil. Nous arrivons sur site à 6h30 du matin, alors qu’il fait -7°C et humide !

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Dans un des guides il est écrit « A priori, personne n’est suffisamment préparé pour supporter le froid extrême qui transperce les os« . On était prévenus : on a mis tous les vêtements qu’on pouvait !! À cette heure-là, la différence de température fait apparaitre des panaches de vapeur sur tout le parc !

Pour se réchauffer un peu les mains, on se tente à les plonger dans l’eau fumante… et ça marche !

Les éruptions d’eau atteignent parfois 10 m de hauteur, et sont produites par la convergence d’eaux souterraines avec un champ de lave. Le mélange produit d’énormes colonnes de vapeur et de gaz qui sont expulsés par des fissures.

EL Tatio est un champ géothermique formé par 40 geysers, 60 résurgences et 70 fumeroles sur une surface de 3 km² parcourable à pied. El Tatio est le troisième plus grand parc de geysers au monde. Mais le plus grand de l’hémisphère sud!

Par contre : mauvaise surprise ! La piscine thermale du site fonctionnant avec les eaux des geysers (température de la piscine proche de 30°C) est fermée pour cause de maintenance et d’analyses d’eau. Mais on n’a pas eu de réduction à l’entrée pour autant !

Snif!

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Sur la route du retour, nous faisons une halte sur les villages longeant la route. C’est l’occasion pour William de s’enfiler une succulente brochette d’Anticuchos de Lama (brochette de cœur de lama) à 08h00 du matin !

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Infos pratiques

La location de la voiture nous a couté 136 000 pesos chiliens chez Europcar (soit 185 €). A cela, doivent s’ajouter les frais d’essence : 71 000 pesos chiliens (soit 95 €). Ce qui fait 207 000 pesos chiliens au total (soit 280 €). Étant cinq dans la voiture, cela revient à 41 400 pesos chiliens (soit 56 € par personne).

Nous avons fait l’exercice de simuler le coût global des différentes excursions que nous avons faites si nous étions passés par une agence : 140 000 pesos chiliens par personne, soit 188 €. La location de la voiture a été largement rentabilisée !!

Les frais d’entrée pour les sites sont à payer à part, même en passant par une agence d’excursion :

  • Lagunas altiplanicas : 3000 pesos
  • Laguna Chaxa : 2500 pesos
  • El Tatio : 10 000 pesos
  • Valle de la Luna : 3000 pesos

Bilan ?

Le désert d’Atacama nous a offert beaucoup plus que la simple contemplation des étoiles ! Et dire qu’initialement nous n’avions même pas prévu d’y faire un tour dans notre itinéraire. Quel dommage ça aurait été !

Entre le ciel à couper le souffle, notre initiation à l’astronomie, les deux jours de roadtrip dans des paysages fantastiques… C’est encore un coup de cœur du voyage ! Nous mettons donc une nouvelle fois à jour notre Carte Interactive 🙂 Décidément ces derniers jours auront été riches en découvertes !

Maintenant, il est temps pour nous de nous diriger vers Salta, au Nord-Ouest de l’Argentine où nous prévoyons des excursions dans les alentours, et plus particulièrement les deux Quebradas qui encerclent Salta au Nord et au Sud de la ville.

4 commentaires sur « (J+41) Chili – Le Désert d’Atacama et son ciel pur »

  1. Pour avoir moi même un télescope je tiens à vous avertir qu’en France c’est quand même rare de trouver un coin pas trop pollué par les lumières… Quand j’habitais au Qatar j’ai pu observer Jupiter. Vous avez du vous régaler. C’est le genre d’endroit où j’aimerais aller. Je prends note!

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