(J+23) Pérou – Cuzco et le Machu Picchu

Le Machu Picchu : il faut le mériter ! Nous ne voulions pas emprunter le train hors de prix qui mène directement à Aguas Calientes, le village au pied du Machu Picchu, mais plutôt prendre le temps d’y arriver au travers un trek initiatique.

7 septembre 2017

Après un voyage en bus de nuit depuis Arequipa, on arrive à Cuzco à 6h du matin, les cheveux en bataille et les yeux un peu bouffis. Nous voici au célèbre centre culturel et religieux des Incas. A quelques kilomètres de là, le Machu Picchu nous attend…

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Cuzco est à 3400m, on prend progressivement de la hauteur, ce qui nous permet de nous habituer petit à petit à l’altitude.

 

Voici la vidéo de Cuzco, du Salkantay trek, de la Zipline et du Machu Picchu. Un bon résumé en images :

 

1/ Cuzco, centre culturel et religieux

Cuzco est une jolie ville. La place centrale est entourée de bâtiments dotés d’arches et de petits balconnets en bois. Une belle fontaine trône au milieu, surplombée par la statue d’un Inca.

 

Le marché de San Pedro est un régal pour les yeux et les papilles ! Les stands sont organisés en « quartiers » selon les produits proposés : jus de fruits frais, fruits & légumes, fruits secs, viande, poisson, artisanat, plantes médicinales… Nous nous y sommes rendus par deux fois : pour prendre un petit déjeuner et un jus de chirimoya/mangue/orange et pour faire le plein de fruits secs pour le trek. Nous y avons également déjeuné pour quelques soles dans un des nombreux petits restaurants du marché.

 

A voir également dans la ville : la pierre angulaire rue Hathunrumiyo. Le mur de cette ruelle est une ancienne construction Inca et chaque pierre est taillée précisément pour s’emboiter mécaniquement avec ses voisines, sans matière liante. La plus impressionnante est une pierre façonnée de 12 angles ! Le travail est d’une précision remarquable.

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Nous nous sommes surtout baladé dans la ville, notamment dans le quartier San Blas dans les hauteurs de la ville. Nous aurions bien aimé visiter le site de Qorikancha (ruines inca formant la base de l’église et du couvent de San Domingo), mais impossible d’acheter une entrée simple. Il aurait fallu acheter le billet touristique à 130 soles, alors que les autres sites inclus dans le billet ne nous intéressaient pas…

 

Où dormir ?

A Cuzco, nous sommes tombés sur le logement de Nohely, qui est normalement sur AirBnB.

Débarqués à l’improviste, nous avons pu avoir une chambre. Nohely est une hôte adorable et très serviable, qui parle parfaitement anglais. Elle dispose de 3 chambres en-dessus de son habitation, avec douche, cuisine et salons partagés. Le logement est d’une propreté impeccable et le petit déjeuner est délicieux.

Pour nous, le meilleur logement du Pérou !

N’hésitez pas à la contacter si vous passez à Cuzco :

Cuzco Happy Home – calle cabracancha 463

Tel Nohely : +51 984 023 285

2/ Le Machu Picchu, via le Salkantay trek

Le Machu Picchu : il faut le mériter ! Nous ne voulions pas emprunter le train hors de prix qui mène directement à Aguas Calientes, le village au pied du Machu Picchu, mais plutôt prendre le temps d’y arriver au travers un trek initiatique.

Le trek le plus célèbre est le Chemin de l’Inca, mais il faut réserver plus de six mois à l’avance et le prix est exorbitant : minimum 600 € par personne pour quatre jours de trek !!! Mais, débarquant directement à la Porte du soleil du Machu Picchu, parait-il que ce trek est mémorable…

Pour ceux qui s’y prennent à la dernière minute (comme nous !) il existe des treks alternatifs :

  • Le Salkantay trek, qui passe le col du Salkantay à 4600m
  • Le Lares trek, plus axé sur la rencontre avec les populations locales
  • Le Jungle trail, plus sportif et ludique car il alterne rando, vélo, tyrolienne et canyoning.

Nous avons choisi le Salkantay trek, ayant entendu beaucoup de bien de cette rando les jours précédents.

Ce trek peut se faire en 4 jours, ou en 5 jours si on souhaite rajouter une option hot springs et Zipline (tyrolienne) à Santa Teresa. Nous avons même choisi l’option 6jours/5nuits afin de rester 2 nuits à Agua Calientes et prendre ainsi le temps de visiter le Machu Picchu.

Nous avons fait au préalable quelques emplettes, en plus de l’aspirine, pour être fin prêt pour l’excursion : des bonbons sucrés à base de feuilles coca, un peu de feuilles de coca fraîches, un concentré de coca à diluer dans nos bouteilles d’eau, une pommade naturelle à base de Molle (pour les douleurs musculaires).

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J1 : le bus est venu nous chercher à 4h30 à l’hôtel, direction Mollepata (2900m) pour prendre le petit déjeuner après 2h30 de route. Le petit déjeuner n’est pas inclus dans la prestation, mais Nohely nous avait préparé des petits sandwichs, quand on vous dit qu’elle est adorable… Nous avons ensuite repris le bus pour 1h de trajet, afin d’arriver à Challacancha (3600m), départ du trek. Nous étions un groupe de 16 personnes, avec deux guides: Javier et Nilo, ainsi qu’un cuisinier et des horsemen. La marche de la première journée a été assez facile : 30 minutes de montée puis 2h de plat pour arriver au campement à Soraypampa (3912m). Après le déjeuner, nous avons grimpé au lac Humantay (4200m) : une petite mise en jambe de 3h pour le lendemain… On découvre la muña (ou Inca mint), réputée pour aider à mieux respirer en altitude. La montée valait le coup d’oeil : au pied du glacier, se trouvait caché un joli lac aux couleurs changeantes selon la percée du soleil dans les nuages, du vert émeraude au bleu marine.

Chaque jour à 17h30, nous avons droit à un « Happy Hour », et à la grande déception de William, ce n’était pas le Pisco Sour qui était proposé mais un « coca tea, hot chocolate et coffee » à volonté… La nuit tombant à 18h, on dîne à 19h et on se couche comme les poules : à 20h30 tout le monde est au lit dans les tentes montées préalablement par les horsemen. La première nuit a été la plus froide car la plus en altitude. Mais nous avions un matelas gonflable supplémentaire et un super duvet fournis par l’agence, ce qui nous a permis de dormir convenablement.

 

J2 : la 2e journée a été la plus hardcore du trek : lever à 5h pour un départ à 6h. 4h de montée pour arriver au col du Salkantay (4630m). C’était difficile, mais les paysages sont magnifiques et l’arrivée au col est magique : il fait grand soleil, on domine toute la vallée et au dessus de nous se trouve le glacier du Salkantay. On entend même le grondement d’avalanches au loin… Au sommet, Javier nous fait une petite « cérémonie » pour remercier la Pachamama : on prend chacun 3 feuilles de coca dans la main, et on invoque dans les 4 directions les montagnes principales. Puis on glisse les feuille sous un caillou les uns après les autres de manière à former un monticule. Javier ouvre une bouteille de bière et de rhum : il verse une rasade sur le monticule (« la première est pour la Pachamama ») puis chacun prend une gorgée. Mais William commence à avoir le mal d’altitude, il est temps de redescendre… 2h plus tard on arrive au lieu du déjeuner. William est K.O. et part faire la sieste sans manger. Le mauvais temps arrive : on repart sous la grêle pour trois longues heures de descente. L’occasion de tester nos ponchos tous neufs ! Notre 2e campement est à Chawllay, à 2900m. Le camping est assez cracra mais on s’offre le luxe d’une douche chaude.

 

J3: réveil à 5h30. On commence à avoir mal au ventre, comme l’impression qu’un truc n’est pas passé… On repart tant bien que mal pour 6h de randonnée dans la « jungle ». Javier nous montre une plante dont les baies étaient utilisées par les Incas pour se peindre le visage. On laisse nos guides nous grimer de peintures de guerre. Sans vraiment être un trek en pleine forêt, on emprunte des sentiers plutôt dégagés, entourés d’une végétation abondante. Le paysage a complètement changé : on est passés de la montagne à l’herbe rase et sèche à la forêt humide et verte. On arrive pour la pause repas à la Playa (2060m). William est malade : 1ere turista et on a laissé notre trousse à pharmacie à Cuzco ! Génial… Heureusement, l’après-midi on ne marche plus : 2h de bus pour arriver à San Teresa (1550m) où nous camperons. Pour finir, la journée, on va profiter des hot springs de la ville, qui sont beaucoup plus grands que les autres qu’on a déja fait, mais pas très chauds (max à 29°C). Le soir, c’est la fiesta car c’est le dernier repas du chef cuisinier : bananes flambées, soirée autour du feu… Mais la turista nous ayant gagné tous les deux, on n’a pas le coeur à la fête et on bat en retraite dans notre tente.

 

Infos pratiques :

N’ayant pas sur nous nos médocs, on a pu trouver une pharmacie de quartier pour nous dépanner. Ce qui est pratique, c’est qu’ils donnent le nombre de comprimés nécessaires au traitement et non la boîte entière. Ce qui est plus surprenant, c’est qu’ils distribuent des antibiotiques comme des bonbons, sans prescription médicale !

J4 : réveil à 6h. Ça commence à aller un peu mieux mais ça n’est pas non plus la grande forme. Et pourtant, ce matin on a un programme d’enfer : Zipline (tyrolienne) !! Nous avons eu une activité de 2h à Santa Teresa avec la compagnie Vertical Line. Après un briefing technique et sécurité, nous voici tout équipés devant le circuit de tyrolienne comme des élagueurs d’arbres : gants en cuir, baudrier, casque sur la tête. Les 2 premières tyroliennes sont une mise en jambe : en position fœtale, la plus simple mais aussi la plus hydrodynamique : on fend la bise !! Pour les 3 autres tyroliennes, on peut s’essayer à des positions plus funky : le Singe (la tête en bas), le Christ (renversés sur le dos) et Superman (tout tendus à l’horizontale). Le circuit inclut également un pont suspendu pas très stable avec des planches plus ou moins espacées. Cette matinée de sensations fortes nous a beaucoup plu, l’organisation était parfaite. Nous repartons pour 1h de bus direction Hidroelectrica (1890m) pour le déjeuner.

 

Pour information, ceux qui n’ont pas voulu faire la Zipline, ont dû marcher 3h de Santa Teresa à Hidroelectrica, mais le chemin n’est paraît-il pas très joli car il emprunte la route des bus.

Après le déjeuner, nous voici partis pour 3h de marche le long des rails de chemin de fer qui vont de Hidroelectrica à Aguas Calientes (2050m), le « Machu Picchu Pueblo » au pied du site Inca. La balade n’est pas déplaisante, avec d’un côté un cours d’eau bordé de roches rondes et polies, et de l’autre la forêt avec de belles fleurs exotiques. Mais la marche est quelques peu gâchée par les ventres en vrac… Aguas Calientes est une ville très (trop) touristique qui a des airs de parc d’attraction. Tout paraît artificiel. La place centrale est très kitsch, ça pique les yeux…

 

Le soir, on passe un dernier repas avec le groupe et nos 2 guides qui enchaînent sur un deuxième trek avec un autre groupe (!!!). On découvre une fois arrivés au calme de notre chambre d’hôtel les ravages des piqûres de moustiques sur nous, qui nous ont dévorés même à travers nos vêtements imprégnés de répulsif ! William comptabilise le record de 57 piqûres, et une réaction allergique qui ankylose la jambe droite…

J5 : réveil à 03h45 pour être les premiers devant le pont qui mène au Machu Picchu (2430m), qui n’ouvre qu’à partir de 05h00. Raté ! Il y a bien une centaine de personnes devant nous, prêts à gravir les ultimes marches qui nous séparent du site Inca!

La montée, qui durera une heure, est intense (400m de dénivelé avalés d’une traite pour ne pas se faire dépasser) ! Nous arrivons à l’entrée du site peu avant 06h00 – heure d’ouverture officielle des portes du Machu Picchu – trempés de sueur, les jambes en feu et de l’adrénaline plein les veines après ces longues journées de marche : ON Y EST PRESQUE !

 

Quand enfin nous commençons nos deux heures de visite guidée, le site est recouvert d’un épais voile blanc :

 

ARRRRGH !!! Le moral dans les chaussettes, nous écoutons les explications du guide : « Machu Picchu » signifie « vieille montagne » en Quechua, mais le nom originel de la cité est inconnu. Le cite inca est entouré de deux montagnes : le Wayna Picchu ou Huayna Picchu (2700m) qui signifie « jeune montagne » et La Montagne (3082m). Le Machu Picchu n’est pas la seule cité inca dans la région, mais c’est la mieux préservée (à 70 % alors que les autres ne le sont qu’à 5-10%). En effet, tout est encore là, il ne manque que les toits en paille…

Notre guide nous apprend également qu’on appelait « Incas » uniquement les rois et que le peuple était appelé « les Quechuas », mais les espagnols ont fait l’amalgame en débarquant en Amérique du Sud. Le Machu Picchu a été commandité par un des plus grands roi Inca : Pachacutec. Le début de la construction de la cité date de 1450 et a été interrompue en 1534 par l’arrivée des espagnols à Cuzco. Mais la cité a pu rester cachée jusqu’à 1911 !! A l’époque, 2000 ouvriers s’attelaient à la construction de la cité, restée inachevée, dont l’emplacement était stratégique : le site a été choisi parce qu’il bénéficiait de la présence d’eau, de matériaux pour la construction, ainsi que pour sa situation géographique (cité invisible depuis la vallée). Le site a été complétement défriché au début de sa construction, et les roches ont dû être découpées en plus petits morceaux en utilisant la force de l’eau qui gèle dans les fissures.

Dans la zone agricole, les habitants produisaient différentes cultures sur les terrasses exposées plein sud, apparaissant comme de grands escaliers à flanc de montagne. Ces terrasses ont été aménagées avec des cailloux et du sable prélevés localement, pour un bon drainage sur sol. La terre constituant la couche superficielle, a été importée depuis Cuzco ! Les terrasses reparties à différents niveaux d’altitude, ont permis de cultiver différentes productions : les pommes de terre dans les hauteurs, le maïs et les légumineuses plus bas et la coca dans la vallée.

La zone urbaine est séparée en deux par une place principale : le secteur sacré (temples et palais royaux) et le secteur administratif/populaire. La cité compte environ 160 maisons, qui permettaient d’héberger a priori 700 à 800 personnes. Les maisons étaient souvent construites avec un étage. Les habitants vivaient en bas, au rez-de-chaussée, le premier étage servant au stockage des denrées alimentaires. Les maisons étaient construites avec un « liant » entre les pierres, constitué de terre, sable et végétaux, qui tient encore à l’heure actuelle mais qu’il est impossible à reproduire.

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Les temples étaient construits sans ce liant, uniquement par l’emboitement des pierres les unes avec les autres. La plus belle construction est le Temple du Soleil, avec des pierres étonnament bien polies et droites.

La visite guidée terminée – environ 08h00 du matin – il est temps pour nous de gravir la Montagne (accès sur réservation de 09h00 à 10h00). Sur le chemin vers l’entrée de la Montagne, nous passons devant le Poste de Garde : c’est le lieu idéal pour prendre la photo emblématique du Machu Picchu avec le Wayna Picchu en arrière-plan ! Mais la météo désastreuse nous empêche de réaliser ce que nous sommes en train de louper. Quel échec….

Nous voici au pied de la Montagne : des milliers de marches raides comme un mur pour 650m de dénivelé, après cinq jours de trek, une double-turista, une crise de Soroche (mal des montagnes), une allergie aux piqûres de moustiques… Il pleut, le brouillard nous empêche de voir à quelques mètres à peine devant nous. Bon… on vous laisse imaginer à quel point on a galéré! C’est triste à dire, mais nous n’avions rien de mieux à faire que de marcher sous la pluie pour passer le temps.

 

Après deux heures de montée, le sommet est à notre portée. Mais là encore, la déception : aucune visibilité, on est dans une véritable purée de pois… Mais on est quand même contents d’avoir vaincu la Montagne, « pour le challenge » à défaut de « pour la vue » !

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La météo est toujours aussi déprimante, et nous redescendons la Montagne sur les coups de midi.

De retour vers le Poste de Garde vers environ 13h30, une surprise de taille nous attend : LE BROUILLARD SE DISSIPE !

 

Les premières lueurs du Soleil perçent enfin à travers l’épaisse couverture nuageuse, la pluie s’arrête enfin et nous distinguons au loin les lignes de la citadelle, ses allées pavées, ses ruelles et les murs des habitations et des temples !

Le spectacle est magique, époustouflant, presque irréel. Le farouche Machu Picchu se révèle enfin à nous, après tant d’efforts et de sueur. Pour nous, s’en est déjà de trop et nous en avons les larmes aux yeux !

Vers 14h30, c’est un tout nouveau Machu Picchu qui apparait sous nos yeux d’enfants heureux, nous redécouvrons une deuxième fois la citadelle ! Nous allons même jusqu’à la Porte du Soleil, à 45 min de marche, pour admirer le Machu Picchu éclairé d’un rayon de soleil, lové dans les montagnes verdoyantes environnantes. On comprend pourquoi la cité est restée si longtemps cachée : le camouflage est parfait ! On retourne sur le site à 16h pour profiter encore un peu de la cité dans la douce lumière du jour déclinant. L’ambiance est magique : la majorité des touristes sont partis, la cité est devenue paisible et nous tellement heureux !!

 

Nous repartons à la fermeture du site pour notre hôtel à Aguas Calientes. De 4h à 18h30 en ne mangeant que des barres de céréales et des fruits secs (il est interdit de pique-niquer sur le site), la journée aura été éprouvante moralement et physiquement ! On s’échoue dans un restaurant italien qui nous réconforte avec ses délicieuses pâtes et pizzas !

J6 : retour à Cuzco en empruntant le même chemin (sous la pluie) sur les rails d’Aguas Calientes à Hidroelectrica. Le bus Hidroelectrica/Cuzco est long : 7h, mais on est crevés, on dort une bonne partie du trajet.

 

Infos pratiques :

Pour le trek, nous sommes passés par l’agence Oki Doki à Cuzco pour 200 $/pers. Les prix peuvent grimper jusqu’à 600 $ dans d’autres agences proposant un peu plus de confort mais les prix « raisonnables » tournent autour de 200 $. L’atout de Oki Doki est l’équipement de qualité : le prix inclut duvet Northface hyper chaud, matelas gonflable supplémentaire Thermarest et bâtons de marche.

Non inclus : 1er petit déjeuner, hot springs (15 soles/pers pour le bus + 10 soles/pers pour l’entrée), la Zipline (15$/pers si réservé en agence avant le départ ou 32$ sur place), le déjeuner lors de la journée au Machu (mais il est interdit de manger sur le site), les repas pour la nuit en extra à Agua Calientes. Cette nuit supplémentaire nous a coûté +10$/pers.

À savoir pour le Machu Picchu :

Pour accéder au Machu Picchu, il faut d’abord se rendre à Aguas Calientes, ville la plus proche du site. Pour y accéder :

  • Soit passer par un trek
  • Soit prendre le bus Cuzco/Ollantaytanbo puis le train Ollantaytanbo/Aguas calientes mais ce dernier est hors de prix (environ 70 à 100 € l’aller)
  • Soit prendre le bus depuis Cuzco jusqu’à Hidroelectrica (6-7h de route), puis suivre les rails pendant 3h jusqu’à Aguas Calientes. Cela peut sembler bizarre mais cet itinéraire est emprunté par de nombreux touristes, pour ne pas avoir à payer le train

A Aguas Calientes, la partie de plaisir n’est pas finie puisque bien que ce soit la ville la plus proche, elle n’est pas « juste » à côté du Machu Picchu. Pour y accéder, deux solutions :

  • Prendre la navette, qui est chère pour le temps de trajet (12$)
  • Prendre ses jambes et se rendre au pont en bas du Machu Picchu (20 min de marche) avant de grimper pendant 1h. Pour rappel, le matin le pont ouvre à 5h et l’entrée du site à 6h.

Les billets sont désormais à la 1/2 journée : 6h-12h et 12h-17h. Mais personne ne contrôle les sorties à 12h, si bien qu’on est restés jusqu’à la fermeture ! Shuuut…

Il est possible de prendre l’entrée du Machu Picchu seule, ou de la combiner avec une des deux ascensions : Wayna Picchu (la plus célèbre, à réserver en avance) ou la Montagne (moins touristique, mais également plus longue et difficile, pour un supplément de 15 $/pers). Les entrées pour ces deux ascensions se font uniquement le matin (7h-8h ou 9h-10h). Les deux permettent d’avoir un beau point de vue sur le Machu Picchu.

Attention : si vous repartez en bus le jour même, vous n’aurez que peu de temps pour profiter du site : les départs étant généralement à 15h à Hidroelectrica, il vous faudra partir vers 11h du site. Pour rester plus longtemps, il est préférable de reprendre le train (derniers départs vers 21h), ou de faire comme nous et rester une nuit de plus à Aguas Calientes.

Bilan ?

On a vraiment KIFFÉ le Machu Picchu, qui restera notre souvenir le plus fort et le plus émouvant du Pérou. Mais il est probable que les émotions n’auraient pas été si intenses si on avait choisi la solution de facilité : train + bus !

Du coup, nous rajoutons sur notre Carte des Galères le Salkantay Trek et la redoutable combo Double Turista/Soroche/Allergie… On a appris à notre retour sur Cuzco que le surnom du Salkantay Trek donné par les locaux était « El Gringo Killer »… On comprends mieux pourquoi !

Mais on rajoute en même temps sur notre Carte des Coups de Cœur le Machu Picchu et les magnifiques panoramas du Salkantay qui auront amplement mérité leur place !

On regrette cependant de n’avoir pas passé plus de temps à Cuzco, pour visiter la « Rainbow montain » a priori superbe et la Vallée sacrée (Pisac, Ollantaytambo, Moray, les salines de Maras…).

Prochaine étape : le lac Titicaca en Bolivie !

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